Considéré, à juste titre d’ailleurs, comme le temps fort du second semestre, la « Soirée Amiens Métropole » a rencontré un succès escompté. En dépit de la situation sanitaire.
L’anxiété était palpable sur de (très) nombreux visages. Ceux de ces bénévoles qui avaient, auparavant, œuvré sans compter, en coulisses. Afin que la fête puisse avoir lieu. Restait à espérer que le public réponde présent. « La crise sanitaire, et les gestes barrières qu’elle impose, tempère l’enthousiasme, la spontanéité surtout » murmurait, en aparté, le président Philippe Levasseur. Avant qu’il ne (re)trouve le sourire en apercevant que ces spectateurs tant attendus se découvraient bel et bien l’envie de se piquer au jeu.
Orchestrée « avec le soutien d’Amiens Métropole » soulignait l’homme fort du Petit Saint Jean, ce rendez-vous automnal enregistrait une très honorable affluence : « De tradition, les portes de notre hippodrome sont grandes ouvertes et l’entrée se veut donc libre. Cette année cependant, en raison de la Covid19, une jauge de mille personnes a été définie » admettait Philippe Levasseur. Une restriction qui n’affectait toutefois l’enthousiasme des uns et des autres.
De tradition, les portes de notre hippodrome sont grandes ouvertes et l’entrée se veut donc libre. Cette année cependant, en raison de la Covid19, une jauge de mille personnes a été définie
Philippe Levasseur
Un dynamisme dont Evelyne Dubaele paraissait vouloir s’imprégner tout au long de cette soirée pas vraiment comme les autres. Ainsi, misait-elle sur cette manifestation populaire pour se faire connaître. Elle et ses Alpagas des Evoissons Sympathiques mammifères, « dans la lignée des Lamas » qu’elle prenait un malin plaisir à promener aux quatre coins du Petit Saint-Jean. Afin d’aller notamment à la rencontre de spectateurs tombés sous leur charme. Comme elle l’avait été, elle-même, précédemment.
« Véritable reconversion professionnelle » confiait celle qui aujourd’hui « s’épanoui » en une ferme découverte située à Guizancourt (Somme) : « J’ai fait la connaissance de ces désormais compagnons suite à un concours de circonstances. » Le fruit d’un hasard, en quelque sorte, qui bouleversait aussitôt le quotidien de celle qui se décidait alors à tirer un trait sur une carrière au sein de la presse écrite.
« Il convient parfois de savoir tourner une page ! » ironisait, non sans un jeu de mots, l’intéressée, sous le regard complice de son fils Marc. De « Thiérache et Kalif » également, deux Alpagas qui n’avaient, jusqu’alors, pas manqué d’attirer l’attention. Duo d’ambassadeurs d’un établissement où la quiétude s’identifie comme le maître mot. « Nous proposons des balades, des visites de notre ferme, la possibilité d’approcher au plus près ces mammifères qui n’en demeurent pas moins craintifs » indiquait Evelyne Dubaele. Admettant aussi vouloir s’orienter vers l’accueil de personnes à handicap. « Les Alpagas et nos autres résidents, chevaux, poneys, ânes, cochons et lamas, ont de la tendresse à revendre » chuchotait-elle. Au moment où Alain Gest récompensait Anthony Barrier, probant lauréat du Grand Prix d’Amiens Métropole au sulky de Elvis d’Evron.
Nous proposons des balades, des visites de notre ferme, la possibilité d’approcher au plus près ces mammifères qui n’en demeurent pas moins craintifs
Evelyne Dubaele
Histoire de rappeler que les épreuves hippiques se révélaient être aussi une source d’attrait, d’adrénaline également pour ce « public toujours aussi fidèle ». En joie à l’idée qu’il puisse jouir d’une certaine interactivité au Petit Saint Jean. Un plaisir qui lui sera d’ailleurs proposé le samedi 10 puis le vendredi 16 octobre, à l’occasion de deux (nouvelles) réunions à enjeux premium.
- L’hippodrome d’Amiens propose une réunion de galop le samedi 10 octobre. Début des opérations dès 18 h 45.
- La ferme des Alpagas des Evoissons se situe à Guizancourt (80290). Plus d’info : Page facebook « Les Alpagas des Evoissons »
Fabrice Biniek
Crédit photos : Jacques Grossemy