FOOTBALL – Serhou Guirassy : « Le coach est derrière nous et nous sommes derrière lui »

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Suspendu contre Metz, Serhou Guirassy sera de retour pour la rencontre au Vélodrome. Toujours plein de confiance et d’espoir quant à la suite de la saison.

Il faut rester souriant et garder une bonne ambiance dans le vestiaire. Il y a plus grave dans la vie et il reste 11 matchs, donc ce n’est pas fini.
Bien sur que c’est compliqué et même dans les têtes, si on regarde bien il reste 1/3 du championnat donc c’est à la fois long et cours, il va falloir vite prendre des points et commencer dès demain à Marseille.

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Chaque joueur a une approche différente des matchs, personnellement je joue tous les matchs pour les gagner, peu importe l’adversaire. Je joue pour gagner, quand je rentre sur le terrain c’est pour gagner, Vélodrome ou pas.
Ce sont des êtres humains comme nous, après c’est sur que certains joueurs ont plus des qualités que d’autres.

Quand on regarde bien, ce sont plus souvent contre les gros que l’on prend les points ça parait bizarre, quand on joue contre les gros ça enlève la pression et on se dit que l’on a rien à perdre, si on perd on va dire qu’ils sont meilleurs que nous et si on fait un résultat on va dire que c’est bien joué de notre part.
Après, quand on prend des points contre Paris et que l’on n’arrive pas à bonifier après c’est embêtant.

« Faire des beaux matchs, ça passe d’abord par l’agressivité »

J’ai vécu le match contre Metz de l’extérieur mais d’un œil extérieur c’est différent, c’est toujours plus facile de parler quand on ne joue pas mais on a manqué un peu d’agressivité, après je ne pense pas que Metz ait plus de qualités que nous. Je pense que sur ce match là, ça s’est joué sur la détermination et Metz en avait plus que nous.

Metz c’était un scénario où « on devait » gagner ce n’est pas « peut être » et on a peut être du mal avec ça et quand on regarde les adversaires où on devait gagner et pas attendre, ça confirmer la théorie du coach.

Quand tu vas au Marseille ils sont 2ème et nous 19ème, c’est eux qui « doivent gagner » on va dire, après peut être que ça va nous libérer.
Après Marseille, il y a d’autres matchs à jouer comme Angers à domicile, on va devoir aller chercher quelque chose parce qu’eux sont dans une position tranquille, on verra comment on va approcher ce match mais d’abord il y a Marseille, faire un bon match là bas, gagner à Marseille et après on pourra se projeter.

La réunion de lundi peut changer des choses, mais ça ne veut pas dire que l’on va tous devenir des « Messi » dans l’équipe, il y a des choses qui ont été dites. J’espère que nous les joueurs nous allons prendre conscience de ce qui a été dit surtout par les joueurs d’expériences et que l’on va utiliser cette réunion à bon escient.
Faire des beaux matchs, ça passe d’abord par l’agressivité, et si vous voyez tous les matchs où nous avons été performants c’est qu’il y avait de l’agressivité, comme contre Marseille à l’aller. Ils avaient une équipe amoindrit mais c’était loin d’être gagné.
Demain ou les semaines qui suivent il va falloir afficher cet état d’esprit pour pouvoir espérer quelque chose.

« Je suis toujours convaincu que l’on peut être au-delà des barrages »

Mes motifs d’espoirs sont que j’ai confiance en nous, nous avons des bons joueurs même si notre classement en dit autrement. C’est un problème que l’on n’arrive pas à énumérer parce que l’on a fait des bons matchs, Monaco on prend deux buts un peu bêtes à la fin, Paris où l’on a livré une très grosse première mi-temps tout le monde a pris du plaisir et après on s’est effondrés peu à peu sur des petites erreurs.
Le coach est derrière nous et nous sommes derrière lui, ça va être l’état d’esprit qui va jouer.
Je suis toujours convaincu que l’on peut être au-delà des barrages.

On a fait un gros match contre Paris et on va essayer d’afficher le même genre de performance et quand ça ne se passe pas pareil c’est difficile.
C’est aussi par rapport à l’adversaire. Quand on doit gagner on a un peu plus de mal, on a plus de poids sur nous et si on fait pas il y aura des retombés sur nous. Alors que contre les grandes équipes, on est les outsiders et si on gagne pas ça va être « normal » et si on gagne ça va être un exploit alors que quand on rentre sur le terrain peu importe l’adversaire il faut gagner si tu ne veux pas gagner autant rester au vestiaire.

Propos recueillis par Léandre Leber

Crédit photo : Léandre Leber – Gazettesports