Alors que le cyclisme trouvait depuis quelques années les vainqueurs de ses diverses courses principalement parmi les sportifs européens, depuis quelques temps cette logique est en phase de changement.
Dimanche dernier, s’est terminé le Tour d’Espagne. Soit le troisième et dernier grand Tour car il est évident que les autres Tours (Luxembourg, Belgique, Norvège etc) n’ont pas du tout le même niveau à la fois sportif et médiatique que le Giro, le Tour de France et la Vuelta. Et cela nous amène plusieurs réflexions.
Le vieux continent domintaur durant près d’un siècle…
D’abord, il fut une époque au cours de laquelle les victoires revenaient immanquablement à des coureurs représentant des nations de ce qui était alors le Vieux Continent. Soit par exemple la France, la Belgique, la Hollande, la Suisse, l’Italie, l’Espagne voir le Luxembourg.
Si notre mémoire ne nous fait pas défaut, cette hégémonie européenne a duré quasiment un siècle car il a fallu attendre le début des années 1980 pour que les Colombiens commencent à pointer le bout du nez.
Un sport désormais mondial
Depuis le cyclisme s’est vraiment internationalisé puisque l’Afrique mais aussi la Chine et le Japon se manifestent. Mais c’est bel et bien cette année 2019 qui sera importante et restera sans nul doute dans l’Histoire du cyclisme mondial.
En effet, les trois vainqueurs des grands Tours n’appartiennent pas aux nations que nous avons citées plus haut. Au printemps, c’est un coureur venu de l’Equateur Richard Carapaz qui s’est imposé. Première surprise. En juillet, c’est un Colombien Egan Bernal qui l’a emporté et à la Vuelta, c’est un Slovène Primoz Roglic qui s’est affirmé confirmant son statut de favori.
Alors, cette nouvelle main-mise des coureurs venus d’ailleurs, va-t-elle se confirmer l’an prochain?
Tout est possible mais franchement, les Français y compris Julian Alaphilippe auront bien du mal à endiguer les assauts des Carapaz, Roglic, Bernal mais aussi ceux qui vont revenir comme le Britannique Froome mais aussi le Hollandais Dumoulin, qui pour des raisons de blessure, ont raté cette année 2019.
Lionel Herbet
Crédits photos DR
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