Hors sujet, les hommes de Christophe Pelissier ne sont donc pas parvenus à maîtriser le leur à Strasbourg. S’inclinant au terme d’une rencontre où ils avaient pourtant réussi à ouvrir le score.
Blessé… dans son orgueil lors de la précédente levée – face au LOSC (2-3) – l’Amiens SC n’est cependant pas parvenu à panser ses plaies samedi soir en Alsace. Et s’est incliné face au RC Strasbourg (3-1).
« C’est une grosse déception ! » exprimait d’ailleurs l’entraîneur picard, se refusant cependant de tirer à boulets rouges sur une troupe aux allures de Docteur Jekyll et Mister Hyde. « L’équipe a dévoilé deux visages au cours de ce match. C’est au retour des vestiaires, alors que nous avions eu la chance d’ouvrir le score juste avant la pause, que les joueurs ont failli mentalement » confiait-il encore, s’efforçant déjà à rechercher ce remède, celui qui pourrait replacer l’ASC sur les bons rails.
« Notre défense représentait notre force l’an passé, aujourd’hui, elle apparaît tétanisée lorsqu’une contre-attaque adverse est orchestrée. Nous encaissons ce soir trois buts. C’est beaucoup trop, il faut très vite remédier à cela ! » Marqué… par la prestation des siens, Christophe Pelissier affichait certes la mine des mauvais jours, mais dévoilait (aussi et surtout) une détermination à vouloir faire face : « Il est très étonnant, presque incompréhensible qu’une équipe bien en place se disloque dès qu’elle encaisse un but. »
En appel face au Stade Rennais mercredi
En situation précaire, les partenaires de Régis Gurtner seraient bien inspirés de se ressaisir rapidement. Ce pourrait-être dès… mercredi avec la réception du Stade Rennais, où la victoire revigorerait les troupes locales.
En Alsace, l’Amiens SC est malheureusement apparu trop souvent spectateur d’une mise en scène où, judicieusement à la pause, le technicien strasbourgeois Thierry Laurey s’était permis de redistribuer quelques rôles. Une réorganisation alsacienne qui déstabilisait un effectif picard qui acceptait d’encaisser les coups sans donner l’impression de vouloir riposter. Délicat, difficile donc dans ces conditions que d’entrevoir autre chose qu’une désillusion. La maladresse de Adenon, prenant à défaut son propre gardien (1-3 ; 87e) parachevait même cette soirée cauchemardesque.
A l’heure du rachat, Thomas Monconduit et ses camarades se doivent impérativement d’être au rendez-vous de mercredi, retrouver cet habit de lumière qui avait été le leur face au Stade de Reims (4-1) afin de reprendre leur marche en avant et ainsi s’éloigner des eaux troubles de ce championnat
Fabrice Biniek
Crédit photos : Léandre Leber – Gazettesports