Ils abordaient tous les deux Paris-Roubaix, la reine des Classiques, avec des ambitions différentes. Troisième de Milan San-Remo, Arnaud Demare espérait faire partie des outsiders. Sélectionné de dernière minute, Corentin Ermenault découvrait la course avec envie. Finalement, les deux hommes garderont un souvenir mitigé de cette édition 2018 remportée par Peter Sagan.
Sarreau premier Français
Distancé à 78 kilomètres de l’arrivée, le natif de Beauvais n’était pas dans un grand jour. « Je ne sais pas ce qui s’est passé. D’un seul coup, il a fait chaud. J’ai utilisé beaucoup d’énergie pour revenir après mes pépins de roue. Voilà… J’avais mal partout, ça ne m’a pas fait de cadeau aujourd’hui, confessait le leader de la formation Groupama-FDJ. C’est sûr qu’il restera d’autres Paris-Roubaix. J’ai pris le départ avec des ambitions mais c’est le vrai vélo, il y a des journées sans et c’est comme ça« .
A 22 ans, Corentin Ermenault découvrait quand à lui l’enfer du Nord. Sélectionné dans la formation Vital Concept de Jérôme Pineau, l’Amiénois n’a pas rallié l’arrivée à l’instar de son coéquipier Adrien Garel. Finalement, le premier Français est l’inattendu Marc Sarreau, coéquipier d’Arnaud Demare et classé vingt-sixième à moins de cinq minutes du vainqueur, Peter Sagan. Une performance que Corentin Ermenault espère imiter un jour. En attendant, cet apprentissage aura à coup sûr marqué sa saison 2018.
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