En mesure d’offrir un neuvième succès en championnat à son équipe face à Dijon (1-1), Thomas Monconduit regrettait cette opportunité ratée. Toutefois, le milieu de terrain amiénois se satisfait également d’un bon point qu’il souhaite désormais bonifier lors de la réception de Troyes, samedi prochain.
Restez-vous sur votre faim après ce match nul ?
Oui et non. A titre personnel, j’ai quelques regrets avec cette occasion que j’ai où je dois faire beaucoup mieux que cela. Après, Dijon a l’occasion avec Tavares de mettre le 2-1, je pense donc que dans l’ensemble le nul est correct.
Même si vous avez mené pendant vingt-cinq minutes et que vous avez dû croire en une nouvelle victoire ?
Oui, on croit toujours que l’on va l’emporter lorsqu’on mène 1-0. Après, Dijon c’est vraiment une très belle équipe, capable de marquer à tout moment. Ils l’ont fait une fois et ils auraient très bien pu le faire une deuxième fois. On aurait également pu mettre ce deuxième but mais je pense qu’il faut retenir le beau match que cela a été dans l’ensemble. C’était ouvert et appréciable d’affronter des équipes qui jouent au ballon.
Venir faire un nul, ici, à Dijon, c’est rassurant dans la course pour le maintien…
Oui, après on ne s’enflamme pas. Quand on gagne un match, tout le monde dit que l’on va se maintenir et inversement quand on perd un match. Il faut donc garder le cap et on verra où nous en sommes à la trente-huitième journée. Aujourd’hui, ce nul est aussi encourageant parce que l’on a fait preuve de volonté et de caractère.
Et parce que vous avez franchi la barre des trente points…
Cela fait douze à treize points à prendre en neuf matches, le maintien est donc jouable. J’ai envie de dire qu’il faut assurer en allant le plus haut possible. S’il faut se maintenir à quarante points, on le fera à quarante. Si c’est quarante-deux, on le fera à quarante-deux. Aujourd’hui, il ne faut pas raisonner en nombre minimal de points à prendre. Il faut tout simplement en prendre le maximum pour maximiser nos chances de nous maintenir.
Pensez-vous que cela va se jouer contre vos concurrents directs ?
Les trois prochains matches sont très importants, c’est vrai. Cependant, j’ai envie de dire que les neuf matches à venir vont être très importants. Personnellement, je pense qu’on a les moyens d’accrocher tout le monde.
Propos recueillis par notre envoyé spécial Romain PECHON à Dijon
Crédits photo : Leandre Leber – GazetteSports.fr