Courtisé depuis de longues semaines, Olarenwaju Kayode était tout proche de rejoindre l’Amiens SC, hier soir. Après avoir satisfait à la visite médicale, l’international nigérian allait paraphé son contrat de prêt (assorti d’une option d’achat) pour les six prochains mois. Mais selon nos confrères de RMC Sport, le transfert n’aurait pas été validé en raison d’un envoi trop tardif de documents.
Kayode était bien à Amiens
Désireux de disposer d’une doublure à Moussa Konaté dès le 29 décembre, date de la reprise de l’entraînement après une trêve hivernale de huit jours, Christophe Pelissier pourrait bien devoir composer avec le seul et unique international sénégalais sur la phase retour. Pourtant, la piste menant à Olarenwaju Kayode, attaquant de 24 ans appartenant à Manchester City, avait suscité de l’espoir chez le technicien amiénois.
Ce dernier confirmait même avoir déjà tenté de faire venir l’ancien buteur de l’Austria Vienne l’été dernier, avant que ce dernier ne s’engage avec l’actuel leader de la Premier League, sur l’antenne de France Bleu Picardie, le 15 janvier dernier. Rapidement en contact, les deux clubs ont alors mené de longues négociations débouchant finalement sur un prêt avec option d’achat dans les ultimes heures du mercato.
Alors que tout semblé ficelé, le club picard n’a jamais communiqué sur l’arrivée d’Olarenwaju « Larry » Kayode qui était pourtant présent au siège du club, hier soir. Et si le clan du joueur se montrait optimiste en affirmant que son prêt avec Gerone allait être rompu et que les derniers détails administratifs venaient d’être réglés avec Amiens, les dirigeants amiénois n’auraient pas transmis à temps les documents actant son arrivée en Picardie.
Si tel était le cas, les dirigeants amiénois devront des explications à Christophe Pelissier, déjà irrité par la lenteur des négociations dans ce dossier qui pourrait finalement déboucher sur un invraisemblable raté. Reste à savoir si l’état-major du club compte communiquer un jour sur cette arrivée avortée. Douze heures après la fermeture du marché hivernal, le mutisme est pour le moment de mise. Jusqu’à quand ? Peut-être encore quelques jours et d’ici à ce que la FIFA, saisie pour statuer sur cet imbroglio, ne rende une décision définitive.
Romain PECHON
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