BASKET-BALL : Serge Tristram : « On se structure tout doucement »

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Ravi du début de saison de l’équipe fanion de l’ESCLAMS, Serge Tristram, président du club, se réjouissait également de la distinction reçue des mains madame Marchand, membre du conseil départemental, honorant le dynamisme d’un club qui ne cesse de monter.

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Avec dix victoires et une défaite (interview réalisée après le match contre Levallois), comment jugez-vous le parcours jusqu’ici ?

C’est un très bon début de saison ! On est officiellement maintenu, donc c’est bien. On est sur les bases de l’année dernière, où on avait fini deuxième, et j’espère que le dénouement sera meilleur cette année.

On sent un vrai collectif soudé cette année…

Oui, le groupe est beaucoup plus soudé et le collectif se met en place. Par moments, on sent que c’est une équipe qui a un gros potentiel, mais qui peut aussi déjouer. Donc, prudence !

On pouvait avoir des craintes par rapport à la défaite à Loon-Plage…

En effet, il pouvait y avoir cette crainte-là. En plus on était quand même face à Levallois, troisième du championnat, qui a des jeunes, un centre de formation. Ca joue au basket ! Il faut respecter l’adversaire.

Le bénévolat n’est pas assez récompensé aujourd’hui.

Le club progresse à tous les niveaux, en témoigne la récompense reçue avant le match…

Depuis quatre ans, on essaye de faire parler de nous. On se structure tout doucement, les salles se remplissent. Il y a quatre ans, on était vingt personnes ici (ndlr, au gymnase Georges Pellerin), aujourd’hui on est entre 300 et 400, ça se remplit. La distinction qui est arrivée du conseil départemental vient saluer le dynamisme du club et c’est une vraie fierté !

Que représente cette distinction pour vous et pour l’évolution du club ?

C’est une reconnaissance pour le travail accompli par les bénévoles. Je trouve que le bénévolat n’est pas assez récompensé aujourd’hui. On parle de statut au niveau national, oui c’est un vrai statut ! Aujourd’hui, c’est un deuxième métier d’être bénévole. Pour le club, on parle de nous. Sur la métropole, le sport marche très fort, il faut que l’on parle de nous. Longueau n’est pas en reste.

L’ESCLAMS attire de plus en plus de monde au niveau du public, mais également au niveau des jeunes…

Chez les jeunes, on affiche complet, et chez nos filles ça tourne fort. Les équipes de jeunes filles sont complètes, et notre équipe première fait un championnat très honorable au plus haut niveau régional, malgré le problème de licences au départ. L’objectif était le maintien, et si on arrive à faire monter les deux équipes premières en championnat national, ce sera une vraie fierté. Donc on ne lâche rien. L’année dernière on a eu des minimes garçons champions des Hauts-de-France pour la première fois, on a des jeunes benjamins qui sont dans les deux premières places de région, on est présents dans toutes les catégories ! On l’affirme, aujourd’hui on est un des plus gros clubs de Picardie, le deuxième ou troisième de la Somme, filles et garçons ! Notre statut est là, on ne peut pas se cacher. Personne ne peut nous enlever ça.

On peut imaginer un Longueau-Berck au Coliséum

Au niveau sportif, finir une deuxième année de suite à la deuxième place de la poule en National 3 serait considéré comme un échec ?

A titre personnel, en tant que président, j’ai envie de dire oui parce que ce que l’on veut, c’est atteindre le haut niveau, gagner, être les premiers. Mais il y a le résultat sportif et ce que l’on fait à côté. Il n’y a qu’une seule montée, c’est un championnat assez élitiste. Et il ne faut jamais oublier d’où l’on vient et où on va. Forcément, ce serait une vraie déception, maintenant, le travail est là, ce club travaille, les bénévoles travaillent.

Financièrement, est-ce que le club pourrait supporter une montée en N2 ?

On y travaille, forcément ! On se structure beaucoup au niveau des partenaires, on peut le voir autour du terrain, il y en a de plus en plus. Les murs aussi sont en train de se remplir, et tant mieux ! Une montée c’est très onéreux, forcément, mais il y a des solutions. Je ne peux pas tout dire maintenant, mais on est sur une très belle année au niveau financier.

Est-ce que vous pourriez être amené à délocaliser certains matches dans de plus grandes salles ?

Ca a déjà été évoqué avec Amiens Métropole. On peut imaginer un Longueau-Berck, superbe affiche du basket du Nord de la France, au Coliséum, ça pourrait être sympa ! C’est en discussion, mais c’est encore loin. Posons pierre après pierre, avançons pas après pas, et ce sera déjà bien !

Propos recueillis par Adrien ROCHER

Crédit photo : Léandre Leber – Gazette Sports

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Publié par La Rédaction

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