A l’instar de nombreux collègues, dont Rudi Garcia, Christophe Pelissier est résolument favorable à l’assistance vidéo dans le football. Dans la lignée de ce qui se pratique dans le rugby, l’entraîneur de l’Amiens SC considère qu’il est important de franchir le pas.
Aucun penalty obtenu
Depuis quelque temps, les relations entre joueurs, entraîneurs et arbitres n’ont cessé de se détériorer. L’explication est très simple, les erreurs d’arbitrage sont nombreuses sur les terrains de Ligue 1. Normal car, après tout, l’erreur est humaine. Le problème est que les arbitres ne peuvent expliquer ensuite le pourquoi et le comment de leurs décisions. Parce qu’on leur interdit de parler comme le font par exemple, les entraîneurs après chaque rencontre. On dit souvent que dans une saison que tout s’équilibre mais la vérité est quand même différente. Ainsi, par exemple, Christophe Pélissier a noté que, depuis le début de saison, son équipe n’avait toujours pas bénéficié d’un penalty.
S’il ne crie pas au scandale, Christophe Pelissier plaide néanmoins pour l’instauration de l’assistance vidéo, quitte à arrêter un match pour revoir une action litigieuse. « Il est grand temps de passer à la vidéo. Cela mettra fin à l’arbitrage à deux vitesses. A Rennes, nous avons un penalty qui ne nous est pas sifflé et un autre sur Gaël (Kakuta) contre Dijon, rappelle l’entraîneur de l’ASC. Nous en sommes à la 16e journée de championnat et nous n’avons toujours pas obtenu le moindre penalty. Et quand je vois ce qui s’est passé lors du match Montpellier-Marseille, je dis qu’il faut se pencher sur ce problème ».
Lionel HERBET
Crédits photo : PanoramiC
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