FOOTBALL : Thomas Monconduit revient de loin
Chez Thomas Monconduit, le capitaine de l’ASC, chaque mot est bien choisi. L’homme est non seulement sur le terrain un capitaine irréprochable mais aussi un homme de cœur. Si le jeune Tom a pu, dimanche, donner le coup d’envoi de la rencontre face à Marseille, c’est grâce à lui.
Thomas Monconduit est aussi un homme qui possède des qualités sur le plan de la reconnaissance. Quand il dit au micro de France Bleu Picardie, lundi soir, dans l’émission la Tribune Sports, animée par Mathieu Dubrulle, qu’il « aime bien le club et la ville d’Amiens », c’est qu’il n’oublie pas, qu’un jour, alors qu’il était dans le trou, l’ASC lui a tendu la main. Peut-être que sans cet appel amiénois, l’ancien Auxerrois ne serait plus aujourd’hui, joueur professionnel.
Bien sûr que les questions, lundi soir, ont surtout fusé autour du match de la veille face à l’OM. « Nous n’avons aucun regret car nous avons tout donné, avoue Thomas. Marseille a été supérieur et devant ce genre d’équipe, on n’a pas le droit à l’erreur. Je n’arrive pas à expliquer notre début de deuxième mi-temps mais nous savions que l’OM était venu pour jouer défensivement, être agressif, costaud et gagner les duels. »
Si Thomas Monconduit ne nie pas la supériorité de l’adversaire, il refuse de s’en inquiéter : « Nous n’étions pas fatigués et je trouve qu’il n’y a rien d’alarmant après cette défaite. Maintenant, nous savons que nous devons, à chaque match, ne rien lâcher, afficher notre ADN, être agressif et combatif. Nous continuons à apprendre et avons encore deux-trois semaines pour prendre la température ».
Enfin, Thomas Monconduit avoue qu’il est un homme heureux. Il sait d’où il vient et il apprécie le moment présent. Jamais, il n’aurait imaginé voici deux ans, lorsqu’il était en National, qu’un jour il serait le capitaine d’une équipe évoluant en L1. « Je vous assure que chaque matin, quand je viens à l’entrainement, j’ai le sourire ».
Lionel HERBET