FOOTBALL – Serge Gakpé : « On a tout perdu en cinq minutes »
Entré en cours de seconde période, Serge Gakpé n’a pas pu empêcher la quatrième défaite de la saison de l’Amiens SC, dimanche face à l’Olympique de Marseille (0-2). Sur le banc de touche au moment où Marseille a fait la différence, l’ailier amiénois a pointé du doigt le temps faible de son équipe au retour des vestiaires.
Comment analysez-vous votre décalage de performance entre les première et deuxième mi-temps ?
C’est vrai que l’on était bien en première mi-temps. Nous étions bien en place, on parvenait même à leur poser des problèmes. A la reprise, nous avons eu un petit moment de flottement et ils ont donc marqué leurs buts coup sur coup. Cela nous a fait mal et c’était difficile de revenir.
Comment expliquez-vous cela ?
Nous étions bien, on souhaitait continuer sur les mêmes bases que la première mi-temps. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé et qui pourrait bien expliquer cette mauvaise entame de période.
Avez-vous le sentiment que l’OM a haussé le ton au retour des vestiaires ?
De l’extérieur du terrain, je ne pense pas. J’ai surtout l’impression que nous leur avons ouvert la porte avec ces cinq minutes de flottement. Ils ont alors su profiter de notre faiblesse pour faire la différence.
Ressentez-vous frustré de ce match ?
On peut effectivement être frustré. On a tout perdu en cinq minutes, cela doit nous servir de leçon pour la suite car nous aurions pu obtenir un meilleur résultat. Si on était parvenu à ne pas prendre de but en début de seconde période, je pense qu’on aurait pu réellement les faire douter. A partir de là, on aurait pu avoir de bonnes opportunités sur coups de pied arrêtés. C’est vraiment dommage que cela n’ait pas tourné en notre avantage. Il faudra vite se remobiliser parce que nous jouons Caen, un concurrent direct, la semaine prochaine. Nous ne sommes pas à terre après cette défaite. Nous commençons à prendre conscience de notre potentiel, il y a vraiment de belles choses à faire dans ce championnat.
Propos recueillis par Romain PECHON