HOCKEY-SUR-GLACE : Nicolas Leclerc : « Un bon choix de venir à Amiens »
La nouvelle avait été délivrée par Mario Richer le 27 août dernier, au soir d’une défaite (0-2) contre Rouen, Nicolas Leclerc, blessé, doit mettre un terme à sa saison avant même de l’avoir démarré. Le défenseur français a accepté de revenir sur sa blessure, ses années passées à Amiens, et son futur qui l’attend entre Metz et Atlanta.
Nicolas Leclerc, comment vous sentez-vous, aussi bien physiquement que moralement après cette blessure ?
Physiquement c’est compliqué de le dire, je ne peux pas faire grand chose, pour l’instant je patiente. Moralement, pour le moment ça va, avec la reprise des cours qui arrive, je vais être occupé et je ne vais pas trop penser à ça. Il faudra voir quand le championnat va reprendre ce que ça va donner de ne pas remonter sur la glace, mais pour l’instant, je vais bien.
Comment est arrivée cette blessure ?
J’avais quelques petites douleurs au coude pendant l’été, on ne s’est pas douté que ça pouvait être grave. On pensait que c’était une petite inflammation, rien de bien méchant au début, et puis j’ai forcé dessus. J’ai tiré dessus au fur et à mesure, et ça a fini par déchirer à la reprise. Ce n’est pas arrivé d’un coup, ni à cause d’un choc.
Allez-vous avoir un rôle dans l’équipe jusqu’à votre départ ?
Je vais rester avec l’équipe dans tous les cas, et je serai présent dans le vestiaire lorsque je n’aurai pas cours, mais je ne vais pas avoir de rôle défini dans le staff. Pas à l’avance, tout du moins. Après, si je peux aider les coaches et l’équipe, pourquoi pas.
Vous avez passé une petite dizaine d’années à Amiens, quel regard portez-vous sur ce passage ici ?
J’ai passé huit ans ici, et c’étaient de belles années. Il y a eu les années en jeunes qui étaient vraiment top, on était un bon groupe, on en a bien profité et bien progressé, avant de passer cinq ans avec le groupe pro. Je ne regrette pas du tout d’être venu à Amiens, c’était un bon choix de notre part de venir ici.
Est-ce qu’il y a des faits, aussi bien positifs que négatifs, de votre carrière Amiénoise qui vous ont marqué ?
Il y a tellement de choses qui se sont passées pendant ces huit années que je n’ai pas de moment particulier en tête. Evidemment, il y a les titres en jeune, l’obtention du bac, ou ce genre de choses, mais il n’y a pas de fait qui a été plus marquant qu’un autre.
Vous restez sur Amiens jusque janvier, que va-t-il se passer ensuite ?
En janvier je pars à Metz pour cinq mois de cours. J’ai été admis à Georgia Tech, à Atlanta, pour un double diplôme, et ils ont une antenne en Europe qui se situe à Metz. Et avant de pouvoir partir à Atlanta, j’ai cinq mois à faire à Metz, et ensuite j’ai mon stage de fin d’étude à effectuer pour obtenir mon diplôme de l’UTC. Cela dure six mois, et ce sera fait à partir de l’été 2018. Derrière ça, je partirai au moins cinq mois à Atlanta pour obtenir le master de Georgia Tech.
Envisagez-vous de reprendre le hockey aux Etats-Unis ?
Si je trouve une équipe pour m’entraîner et faire quelques matches, je vais être tenté de reprendre, mais ce n’est pas prévu, et ce n’est pas mon objectif principal. Je pars là-bas pour me consacrer à mes cours, j’ai fait le sacrifice, donc je veux le faire jusqu’au bout. Mais, évidemment, si j’ai l’opportunité de retoucher la glace, je ne vais pas dire non.
Propos recueillis par Adrien ROCHER