Il y a de cela un mois, Riot, l’éditeur majeur de l’E-Sport annonçait un nouveau format de tournoi : les Rift Rivals. Censé remplacer les anthologiques IEM, ce tournoi a pour but de réunir les meilleurs équipes Lol par plateformes rivales. Ainsi les confrontations mythiques entre les différents serveurs ont été organisées sur l’ensemble de la semaine.
La lutte des LCS au cœur des Rift Rivals
Ce sont les LCS d’Europe et d’Amérique, les deux régions qui ont lancé la hype de cette compétition puisque la rivalité de ces deux serveurs est apparue au même moment que la création du jeu League of Legends. Trois équipes de chaque région se sont affrontées. L’Europe, était représentée par Fnatic, G2 et UoL, tandis que la région nord américaine avait comme champions les TSM, Cloud9 et P1.
Le format de ce Rift Rivals est très simple. Toutes les équipes s’affrontent dans une phase de groupe en match-allez retour. Les équipes les mieux classées de chaque région s’affrontent lors de la grande finale. Celle-ci se joue alors au meilleur des 5 manches. Et ce sont les UOL de Romain Bigeard (coach français de la structure) qui se sont qualifiés pour affronter TSM en finale.
One outfit per game,
One haircut for power,
Will Na go down in flames,
Or Europe die by fire?#IBelieveInMagic#RiftRivals #EUWin pic.twitter.com/ARKd9qE5QQ— Romain Bigeard (@RomainBigeard) 8 juillet 2017
Malheureusement pour l’Europe, UOL était dans un jour sans. Prenant de mauvaises initiatives de combat et se livrant trop souvent, la finale s’est conclue par un terrible 3-0 pour les américains. Ils remportent ainsi le premier tournoi des Rift Rivals, et humilient un région pour une durée d’un an. Après la rencontre, Romain Bigeard a déclaré que « les TSM ont été aussi fort que l’Europe a été mauvaise durant le tournoi », reconnaissant sa défaite par un clin d’œil aux dernier IEM.CE n’est que partie remise. Dès l’année prochaine, l’Europe pourra prendre sa revanche.