FOOTBALL : Jean Calvé incarne à merveille l’esprit collectif de l’ASC
Christophe Pélissier aime à répéter qu’on gagne un match à seize. Histoire de prouver que si sur le terrain, il y a onze joueurs il ne faut surtout pas négliger les remplaçants, voire même ceux qui ne sont pas sur la feuille de match.
Jean Calvé personnifie à merveille cet état d’esprit.
En effet, depuis le début de l’année, l’ancien Caennais était devenu incontournable au poste de latéral droit, bénéficiant il faut le reconnaître à la fois de l’opération puis de la suspension d’Oualid El Hajjam.
Ce dernier avait été expulsé à Auxerre et après avoir purgé sa suspension, il est revenu dans l’équipe en tant que titulaire alors que Jean Calvé se retrouvait sur le banc des remplaçants.
A Sochaux, Jean Calvé a donc été un spectateur sur le banc. Mais un spectateur privilégié dans la mesure où il se trouvait aux côtés des autres remplaçants mais aussi du staff.
Au fait comment a-t-il vécu ce match de Sochaux ?
« C’est toujours délicat car on est impuissant. On ne peut qu’encourager ses partenaires. C’est dur de vivre un match sur le banc.
« Nous avons encaissé rapidement un but mais ensuite, j’ai vu que nous imposions notre jeu et que nous sommes revenus grâce à Tanguy ce qui nous a permis d’être plus sereins.
« Nous avons ensuite logiquement inscrit ce deuxième but ce qui nous a permis de l’emporter. Sur le moment, nous sommes euphoriques car c’est une sorte de soulagement ».
Maintenant, cette place de remplaçant dont il a héritée depuis le retour d’Oualid El Hajjam fait qu’elle s’inscrit dans la façon de travailler de Christophe Pélissier. Une méthode basée sur l’esprit collectif avant tout.
« C’est une des clés de notre réussite cette saison, poursuit Jean Calvé. C’est celle du groupe avant tout et tout le monde se met au service du collectif. Un entraineur doit faire des choix et comme on dit généralement, choisir c’est renoncer.
« Nous les joueurs, nous devons accepter et cela fait partie de notre métier dans lequel nous avons quand même énormément d’avantages avec parfois un peu d‘inconvénients.
Jusqu’à la fin de la saison, il faut que personne dans le groupe n’ait d’état d’âme et c’est encore plus vrai en cette fin de saison.
« Rien ne doit perturber la vie de notre groupe.
On gagne à 16 et je dirais même plus car il y a a aussi tous ceux qui ne jouent pas. »
Lionel Herbet