Bernard Joannin à la Tribune « Je ne suis pas un rêveur »
Invité lundi soir de l’émission la Tribune sur France Bleu Picardie, il a évoqué les quatre dernières rencontres du championnat Domino’s Ligue 2, de la façon suivante :
« Il reste quatre finales que nous jouerons les yeux dans les yeux »
Ce fut donc un moment important lundi soir, lors de l’émission La Tribune sur France Bleu Picardie.
Mathieu Dubrulle avait en effet, invité le président de l’Amiens SC Bernard Joannin. Cette invitation ne pouvait pas mieux tomber puisqu’elle se situait deux jours après la victoire obtenue à Brest et à quatre étapes de la fin d’un championnat qui, de par son intensité et son indécision, ressemble beaucoup à celui de la saison passée lorsque les joueurs de Christophe Pélissier avaient effectué un sprint final époustouflant.
La venue de Bernard Joannin, dans les studios de France Bleu Picardie, s’est soldée par un grand succès puisque nombreux furent les auditeurs qui ont souhaité poser une question au président.
Un succès tel qu’il n’a pas permis aux intervenants de l’émission de délivrer leur carte blanche.
Que retenir de cette émission ?
D’abord que Bernard Joannin n’est pas un rêveur et que pour lui, le travail est très important. C’est ce qu’il a prouvé dans sa vie professionnelle.
« Je ne suis pas un rêveur. Les choses ne se décrètent pas. Elles se construisent. Je ne suis pas une girouette. Entre le souhait et la réussite, il y a du chemin à parcourir ».
Idem pour les victoires.
Il reste en effet quatre matches à jouer qui, pour le président « seront quatre finales que nous jouerons les yeux dans les yeux. L‘équipe qui aura le meilleur mental l’emportera ».
Bernard Joannin a évidemment été louangé par les auditeurs de France Bleu Picardie. Mais il ne faut pas oublier ces années de purgatoire, ces années de galère que le président a su franchir, sans manifester le moindre découragement et surtout l’envie de tout plaquer.
Durant cette période difficile, le président n’a pas été lâché par les actionnaires ni les partenaires.
« Abandonner ne m’a jamais traversé l’esprit et c’est dans cette période qu’on a pu compter nos amis », a-t-il martelé.
Aujourd’hui, l’ASC est une grande famille avec 50 actionnaires et 150 partenaires.
Le club s’est bien structuré avec l’arrivée d’un entraineur que Bernard Joannin pistait depuis longtemps, mais aussi de John Williams, son homme de confiance pour ce qui concerne le recrutement.
Le président estime qu’il a surement commis des erreurs à ses débuts :
« J’étais surement trop présomptueux, car je ne connaissais pas bien ce milieu ».
Bernard Joannin a appris et retenu les leçons du passé. Il pense qu’aujourd’hui, il a choisi les bonnes personnes.
Quant à l’avenir, il a été clair :
« Nous voulons installer durablement l’ASC dans les meilleurs clubs professionnels. Maintenant, nous avons décidé de ne pas discuter tant qu’il y a quelque chose à gagner. Je souhaite évidemment continuer l’aventure avec Christophe Pélissier. Quant aux joueurs, je suis respectueux de leur choix de carrière. »
Le problème des installations a aussi été évoqué. D’abord, les travaux de réfection à la Licorne qui devraient prochainement démarrer et l’urgence de pouvoir utiliser un terrain synthétique. Amiens-Métropole qui soutient toujours l’ASC aura le dernier mot en n’oubliant jamais que les problèmes financiers sont toujours importants.
Lionel Herbet