FLOORBALL : 3 amiénoises s’envolent pour Madrid
Les voyages forment la jeunesse, 3 joueuses sont à Madrid, avec l’équipe de France, pour les qualifications du Mondial de Floorball. Lucile, Aurélie et Laura répondent à nos questions.
Le floorball, depuis combien de temps ? Ton poste ? Nombre de sélection ?
Lucile Lefèvre : J’ai débuté par le hockey sur glace puis par la suite j’ai entendu parler du floorball, je m’y suis essayée et ça m’a tout de suite plu, ça fait maintenant 3 ans que je pratique cette discipline. J’évolue au poste d’ailière (de préférence côté gauche). C’est ma troisième sélection en Equipe de France, je fais partie du cycle depuis maintenant 1 an et demi.
Aurélie Niederits : Je fais du floorball depuis 6 ans et j’évolue au poste centre. C’est ma seconde sélection en tant que joueuse après avoir suivi les hommes pendant 5 ans au poste de kinésithérapeute et préparateur physique.
Laura Halley : Je pratique aussi depuis 6 ans au poste d’ailière. Une sélection pour l’international de France, ce sera la deuxième pour Madrid.
Qu’attends tu de ce voyage ? Ambiance ? Equipe ? Ton implication ?
Lucile Lefèvre : Nous allons rencontrer de belles nations qui vivent vraiment floorball (je pense notamment à la Suède), c’est un voyage qui annonce de rudes batailles mais aussi de très bons moments qui vont nous permettre d’en sortir grandies. Nous y allons pour engranger de l’expérience et pour montrer que notre nation progresse dans ce sport. Pour ce qui est de mon implication, je compte bien faire parler ma force de caractère sur le terrain et tout donner, car lorsqu’on a le sentiment d’avoir tout donné, on n’a pas de regrets. Je veux vivre ces qualifications au Championnat du Monde à 110% !
Aurélie Niederits : J’attends de ce voyage d’avoir les yeux remplis d’étoiles, de vivre une belle expérience de partage, d’émotions, de regards, d’échanges et de victoires! Je donnerai le meilleur de moi-même pour tous nos supporters, nos familles, et surtout pour la France. C’est un honneur de pouvoir porter nos couleurs à l’étranger! J’en suis fière!
Laura Halley : J’ai hâte de découvrir le jeu international, de profiter, de pouvoir jouer et de tout de donner pour l’équipe. L’ambiance est détendue pendant les stages mais il y a toujours une petite pointe de stress avant les matches qui nous donne l’envie de se surpasser. Au sein de l’équipe, il y a un mélange de plusieurs villes et donc de plusieurs personnalités. On s’entend toutes bien et sous les couleurs de la France, les équipes n’existent plus, c’est bien la France qui est prioritaire ! Aussi, je suis assez impliquée, c’est un vrai rêve qui vient à nous alors il faut bosser pour pouvoir le réaliser.
A l’étranger pour l’Equipe de France, ça représente quoi de porter ce maillot ?
Lucile Lefèvre : C’est à mes yeux, l’une des plus belles expériences qu’une vie peut offrir, j’éprouve à la fois de la fierté et du bonheur de porter le maillot bleu blanc rouge.
Aurélie Niederits : C’est un honneur de pouvoir porter nos couleurs françaises à l’étranger! J’en suis fière!
Laura Halley : C’est très impressionnant, ce n’est plus un simple stage de préparation, c’est le résultat de toute cette préparation que nous allons devoir mettre à profit. Et porter le maillot c’est un véritable honneur de pouvoir le porter et de représenter son pays.
Trois hoplites, c’est une force ?
Lucile Lefèvre : C’est une force oui, déjà pour trouver ses repères avec certains automatismes sur le terrain, et puis moralement c’est rassurant de pouvoir compter sur des personnes que tu connais quand tu pars pour plusieurs jours en « vase clos » au sein d’un groupe composé de filles qui viennent de toute la France.
Aurélie Niederits : 3 Hoplites c’est une force! Surtout quand nous avons la chance de pouvoir jouer ensemble sur la même ligne. Nous nous entendons à merveille au sein de l’équipe des Hoplites d’Amiens et d’autant plus encore en équipe de France! Les liens se renforcent davantage!
Laura Halley : On ne pourrait pas appeler ça une force mais un appui, un repère. Nous nous entendons toutes bien dans l’équipe mais c’est toujours rassurant d’avoir des personnes qu’on connaît bien dans des aventures comme celles là.