FOOTBALL : Louise Drevelle, la fourmi du milieu de terrain
Dans le championnat interrégional féminin, les joueuses de l’Amiens SC, toujours privées d’Aurélie Vergnac, restent sur une série de bons résultats. C’est ainsi que dimanche dernier, sur le terrain de Montières, elles ont battu Calais (3-2), non sans avoir donné certaines inquiétudes en deuxième mi-temps.
Cela qui n’empêche pas Louise Drevelle de penser à un avenir souriant pour la deuxième partie de la saison. « Je trouve que l’équipe n’est pas mal du tout » a-t-elle-même résumé.
C’est le genre de joueuse qui, sur le terrain, accomplit un travail de fourmi. Sur le terrain Louise se bat pour récupérer le ballon, le porter et faire la passe par exemple à Soraya Benkassou ou Leïla Seret, des coéquipières qui par leur rapidité, peuvent déstabiliser la défense adverse.
Mais c’est aussi une joueuse qui, à l’image de l’équipe, connait des hauts et des bas. En effet dimanche dernier contre Calais, les Amiénoises sont passées à côté du match nul : après une bonne première période, les Calaisiennes ont été dangereuses sur la deuxième.
Louise Drevelle nous explique ce qui, selon elle, a fait défaut à l’équipe :
« C’est devenu une habitude. Nous n’arrivons pas à faire un match entier et nous avons une période qui est meilleure que l’autre. Pourtant, au repos, nous menions 2-0.
Que s’est-il ensuite passé ? Je ne le sais pas. Peut-être étions-nous trop sereines ? […] Mais après, nous avons fait le taf car nous avons quand même marqué trois buts. »
Louise Drevelle, qui n’a pas été formée à Amiens, vient d’entamer sa deuxième saison au club. «Je suis originaire d’un petit village près de Beauvais. J’ai démarré à Crèvecoeur le Grand avec les garçons mais aussi Camille Commelin. Ensuite, ne pouvant plus jouer avec les garçons, je suis allée à Beauvais puis à Compiègne et c’est dans cette ville que j’ai entamé ma Terminale au centre d’études et d’entrainement. Ensuite, je suis venue à Amiens afin de poursuivre mes études de STAPS. Je souhaiterais en effet devenir prof d’EPS».
Après un repos bien mérité, Louise reprendra l’entrainement début janvier sous la direction d’Antoine Mankowski qui se reconnait parfaitement dans son rôle d’entraineur d’équipe féminine.
« L’équipe est jeune. Nous avons eu des arrivées de filles de 18 ans. Au début, on a noté une sorte de déséquilibre mais aujourd’hui, je trouve que l’équipe n’est pas mal du tout. »
Lionel Herbet