Jérémy Stravius : « Je suis bien à Amiens et je m’y plais »
Cela fait maintenant une dizaine d’années que Jérémy Stravius nage au plus haut niveau. Le nageur originaire d’Escarbotin, là où tout a commencé, ne compte plus les médailles glanées dans les grandes compétitions. Quelques semaines après les Jeux de Rio qui ne lui ont pas été aussi favorables qu’il ne l’espérait, Jérémy est venu, lundi soir, chez nos amis de France Bleu Picardie, afin de faire le point sur sa carrière.
Jérémy a 28 ans et certes, ce n’est pas un âge canonique pour un nageur mais il sait bien que les années lui sont désormais comptées.
Cela ne l’empêche toutefois pas de penser à Tokyo et aux J.O. de 2020. Et s’il va effectivement à Tokyo, ce sera sous les couleurs d’Amiens.
« Je ne vous cache pas que j’ai été sollicité mais je suis bien à Amiens et je m’y plais ».
Voilà qui est clair.
Maintenant, Jérémy sait bien qu’il devra s’entrainer encore plus dur, se lever chaque matin à 6 heures et accumuler les kilomètres dans le bassin du Coliseum. Avec pour entraineur Yann Dubois puisqu’avec Michel Chrétien, il a été décidé de respecter une « coupure » au moins jusqu’à la fin de cette année.
Depuis son retour de Rio, Jérémy Stravius s’est mis au water-polo. Il marque des buts et il attire du monde lors de chaque match. Il marque et se montre en tout cas plus adroit que Florent Manaudou qui, au handball, est beaucoup moins précis.
Pour revenir à la natation proprement dite, Jérémy va participer cette semaine à Angers aux championnats de France en petit bassin avec quatre épreuves individuelles (sans compter les relais) : 50 et 100m dos et papillon.
L’objectif est de se qualifier pour les championnats du monde au Canada en décembre.
Au fait, ne croyez surtout pas que Jérémy ne pense qu’à la natation. Il a un œil sur sa reconversion et aujourd’hui, il lui plairait d’ouvrir une salle de sport voire un circuit de karting. Mais cet hiver, Jérémy va se familiariser avec le ski et il va passer une semaine à la montagne.
« Je vis au jour le jour a-t-il glissé lundi soir dans l’émission la Tribune. Après Rio, j’avais besoin de souffler un peu mais tant que cela me plaira de nager le matin et de faire de la musculation l’après-midi, je continuerais ».
Lionel Herbet