FOOTBALL : Quand Mario Richer parle … football
GazetteSports pouvait à sa façon, être fière, mardi soir après la rencontre qui avait vu les Gothiques s’imposer le plus logiquement du monde, face au leader Bordeaux : 3-1.
En effet, l’entraineur Mario Richer étant suspendu, c’était son adjoint Anthony Mortas qui le remplaçait.
Or pour ceux qui l’ignoreraient, Anthony Mortas est notre « patron » à GazetteSports.
Nous lui avions du reste consacré un article au mois de juin dernier.
Après la rencontre, c’est quand même Mario Richer qui est venu devant les journalistes, moins nombreux, il faut le constater, qu’à la Licorne, après une victoire de l’ASC.
C’était pour notre part, la première fois que nous interrogions Mario Richer et il faut le constater, l’homme est attachant et surtout il ne manque pas d’humour.
La première question a fusé :
« Quand un coach est suspendu et qu’il doit voir le match depuis les tribunes, quels changements se produisent-ils ?
« D’abord, dans les tribunes, on voit mieux, notamment les systèmes de jeu, répond Mario Richer. Alors qu’à sa place habituelle, le jeu va très vite. C’est pourquoi, après chaque match, nous regardons à la vidéo.
« C’est pas facile de se retrouver là-haut mais une chose est sûre : l’adrénaline est toujours là.
« Nous avons bien joué et je le répète, nous nous améliorons de match en match. Nous avons marqué nos trois buts en avantage numérique.
« Dimanche, nous recevons Rouen et nous serons prêts. Du reste, il faut être prêt pour les 60 minutes d’un match.»
La conversation file ensuite vers le football puisque lundi prochain, à l’occasion de la rencontre Amiens SC- Red Star, c’est l’international Grégory Beron qui donnera le coup d’envoi.
« Le football est très populaire au Canada, poursuit Mario Richer. Il me semble du reste que dans une équipe de Montréal, évolue un certain.. Didier Drogba que son coach a mis sur le banc. Il a des c…
« Mais si le football est très populaire au Canada, c’est surtout grâce à l’immigration avec des gens qui viennent d’un peu partout et qui ont une culture football. Et puis, le hockey sur glace est sur le déclin à cause des prix excessifs des équipements. Pour jouer au football, un short et des chaussures suffisent alors qu’en hockey, la crosse et les patins sont hors de prix.
« Je ne connais pas Christophe Pélissier. Cela me fera plaisir de le rencontrer lundi. Nous avons un point commun. Tous les deux, notre objectif est le même : il faut gagner ».
Lionel HERBET