FOOTBALL : Julien Ielsch : « Je suis un soldat, c’est ma mentalité »
Titulaire indiscutable l’an dernier, Julien Ielsch a abordé la nouvelle saison dans la peau d’un remplaçant. Avec une seule titularisation après dix journées de championnat, et de multiples entrées en jeu à l’extérieur, le latéral gauche, invité à s’exprimer mercredi en conférence de presse, aborde sa situation actuelle avec philosophie. « J’ai très peu de temps de jeu, mais on m’avait prévenu en début de saison, rappelle-t-il. Toutefois, je ne pensais pas qu’il serait aussi réduit, pour l’instant je prends tout ce que l’on me donne. Je suis rentré dans pas mal de matches, surtout à l’extérieur, maintenant, qu’importe mon temps de jeu, je rentrerai toujours sur le terrain pour me mettre minable, je suis un soldat, c’est ma mentalité. »
Loin de revendiquer une place de titulaire, Julien Ielsch préféré mettre l’accent sur le travail effectué au quotidien pour tenter de regagner sa place dans le onze de départ. « Ce sera à l’entraîneur de décider si un jour il m’aligne d’entrée ou pas, ce n’est pas à moi de le faire. De mon côté, je suis dans le groupe, je fais mon travail comme il se doit. Si je mérite de jouer, je jouerais, si je ne le mérite pas, je ne jouerais pas. Pour l’instant, je suis sur le banc », confesse-t-il en toute modestie.
Quant à savoir comment le latéral gauche vit avec ce nouveau statut, ce dernier ne fait pas de mystère. « Psychologiquement, c’est difficile. Je ne dis pas que tout est beau et rose mais je gère du mieux possible. Ce n’est pas évident de vivre une situation comme celle-ci à 33 ans, surtout que c’est la première fois dans ma carrière. » Encore plus quand ce dernier rentre dans la spirale d’un joueur en manque de temps : « C’est difficile de trouver le rythme pour un joueur qui joue peu. On peut tout faire à l’entraînement, tout donner, il n’y a rien qui remplace la compétition. Pour l’instant, je ne me plains pas, je joue et on fera le point au mois de décembre avec l’entraîneur ». Rendez-vous est pris.
Romain PECHON