FOOTBALL : Toute la Nouvelle Calédonie derrière Georges Gope-Fenepej
Ayant accumulé les blessures et pépins, l’attaquant de l’ASC Georges Gope-Fenepej a été privé de compétition durant deux mois. Ce jeudi matin, avant de partir pour Orléans, l’entraineur Christophe Pelissier est venu annoncer le retour de son attaquant calédonien.
Cela a été un peu la surprise du chef ce jeudi midi, lorsque Christophe Pelissier a annoncé que dans le groupe, Georges Gope-Fenepej effectuait son grand retour.
Un retour qui fait franchement plaisir.
« Cela fait deux mois qu’il n’a pas joué, souligne Pelissier. Il débute vraiment sa saison et rentre dans le groupe. Quand on débute une saison fin septembre, c’est compliqué. Il a joué 60 minutes avec la CFA2 à Senlis (il a même marqué) et il est apte. Il peut nous amener beaucoup par ses qualités, éliminer des adversaires et casser les lignes. Cela peut être un apport très important dans ce match. »
Visiblement, Christophe Pelissier à l’instar du staff et du groupe, est heureux du retour de Georges Gope-Fenepej. Parce que l’attaquant calédonien est un joueur imprévisible, dans le bon sens, capable de faire voler en éclats une défense adverse.
Et puis sur le plan humain, Georges Gope-Fenepej, M. Georges tout simplement, est un type bien, attachant et pour qui, l’amitié, est quelque chose d’important.
Alors, Georges est arrivé en salle de presse avec un large sourire. Il était visiblement heureux d’entrevoir la fin du tunnel et bien dans son corps et sa tête. Quand il est arrivé, il a pris soin de saluer les journalistes poliment et avec un visage qui irradiait le bonheur.
« Pour l’instant, ça va. J’ai repris avec le groupe et je reviens tout doucement. Oui, ce début de saison a été compliqué pour moi. J’avais pourtant fait une bonne préparation mais ensuite, je me suis blessé. Je sais que ca arrive à d’autres mais moi je n’ai pas de chance. L’équipe tourne bien et il y a un bon groupe et une bonne ambiance.
« Mais c’est dur d’être sur la touche. J’ai envie de revenir avec eux. La blessure, c’est aujourd’hui du passé. Je vais tout faire pour retrouver ma place.»
Georges Gopé-Fenepej est on le sait, un pur Calédonien. Mais son île natale, c’est loin, très loin et il faut quasiment 20 heures d’avion pour y aller.
Mais là-bas, les performances de l’ASC ne passent pas inaperçues. L’ASC compte de nombreux supporters en Nouvelle Calédonie, à commencer par l’oncle de Georges, Robert Drawilo qui a joué à Amiens voici un quart de siècle.
« Là bas, on me demande quand je reviens les voir. Je suis incapable de leur répondre. Les Calédoniens sont surpris car ils se demandent comment une équipe qui monte de National peut se comporter aussi bien en L2.
« J’espère qu’un jour, l’ASC ira jouer un match amical en Calédonie. Toute la famille de Calédonie est derrière moi mais aussi derrière Amiens ».
Lionel HERBET