Samedi 2 juillet au stade Moulonguet
L’Amiens SC n’oublie pas ses disparus
Voici un siècle, notre département a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale. Des milliers de jeunes Français sont morts dans ce qui est appelée aujourd’hui la bataille de la Somme et plus particulièrement du côté d’Albert. La bataille de la Somme a débuté exactement le 1er juillet 1916 et va durer jusqu’au 18 novembre.
Cette année, la France célèbre le centenaire de cette période et le monde sportif n’échappe pas à la règle. Un peu partout, un hommage est rendu à tous ces jeunes, fauchés alors qu’ils étaient promis à un bel avenir. Le monde sportif est concerné au premier degré. Notamment notre club qui a perdu bon nombre de jeunes joueurs.
Au lendemain du premier match amical de la saison qui verra l’ASC se mesurer au Stade de Reims, le samedi 2 juillet, à 11 heures, une délégation de l’ASC se rendra donc au stade Moulonguet et plus particulièrement devant le monument aux Morts. Sont inscrits sur le marbre du Monument, le nom des joueurs morts pour la France durant la première guerre mondiale mais aussi la seconde entre 1940 et 1945.
A l’époque, le club s’appelait Amiens Athlétic Club. Le 31 août 1914, Amiens était envahi par l’armée allemande qui se dirigeait vers Paris et le 11 septembre, elle prenait le chemin inverse… Il faudra attendre le 13 décembre 1931 pour que le Docteur Moulonguet, alors Président de l’Amiens AC inaugure le Monument aux Morts qui va rendre hommage aux disparus de la guerre 14-18.
Nous profitons aussi de cette occasion pour rendre un hommage à Maurice Thédié, authentique international de l’Amiens Athlétic Club et qui est mort tragiquement durant la deuxième guerre mondiale. Maurice Thédié a un stade qui porte son nom à Amiens. Il est mort dans ce qu’on a appelé les trains de la mort qui amenaient les prisonniers dans les camps de concentration. Maurice Thédié s’était en effet engagé dans la Résistance.
Ce samedi 2 juillet, nous espérons que nombreux seront les supporters ou pas de l’Amiens AC qui viendront se recueillir, ne serait-ce que quelques minutes devant le Monument aux Morts au stade Moulonguet.
Lionel Herbet