FOOTBALL : L’ASC a donné la bonne recette à l’équipe de France

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L’ASC a donné la bonne recette à l’équipe de France

« Sur le gong », « sur le fil », « les Bleus aiment les fins de match »,  autant de titres relevés dans la presse écrite, au lendemain des succès acquis face à la Roumanie et à l’Albanie.

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Payet a délivré les Français juste avant la fin du temps réglementaire contre la Roumanie et hier soir, à Marseille, Antoine Griezmann a marqué à la dernière minute du temps réglementaire. A chaque fois, le public du Stade de France et celui de Marseille a eu chaud et surtout, il  a craint le pire jusqu’au bout. Mais la délivrance est arrivée et tout un peuple a poussé un ouf de soulagement avant d’exploser de joie.

Alors on se dit que sur le plan du suspense rien de tel que ces deux résultats. Comme le faisait remarquer Bixente Lizarazu, sur TF1, ces buts inscrits dans les dernières secondes, mettent dans l’obligation les spectateurs à ne pas quitter leur siège avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Il parait que vendredi dernier, l’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy a « manqué » le but de Payet. Il avait en effet quitté son siège  quelques secondes avant la fin et ce afin d’éviter la cohue. Il n’a donc pu assister à la victoire de l’équipe de France.

Ces buts marqués  quasiment dans les arrêts de jeu et qui nous font penser au K.O enregistré dans les dernières secondes d’un combat de boxe, ne sont pas uniques. Le stade de la Licorne et celui de la Meinau à Strasbourg ont été récemment logés à la même enseigne.

Rappelez vous.

L’ASC piétine longtemps contre Fréjus et le public commence même à désespérer. Une fois de plus, les Amiénois ne vont pas parvenir à gagner sur leur pelouse.  Mais l’étincelle se produit dans les arrêts de jeu. Khaled Adenon se trouve à point nommé à la réception d’un centre et il marque un but capital. Les réactions du public de la Licorne sont les mêmes  que celles du Stade de France et du Stade Vélodrome. A une sorte de résignation, succède alors un enthousiasme complètement fou. Certains spectateurs sont partis avant la fin comme le Président Sarkozy et vont donc « rater » cet évènement.

Et ce n’est pas fini puisqu’à Strasbourg, Kamara marque aussi un but déterminant. Alors, la question peut être posée. Les joueurs de l’équipe de France ne se sont-ils pas inspirés de l’exemple amiénois ? De même que  Didier Deschamps n’aurait-il pas  téléphoné à son collègue Christophe Pélissier afin de lui demander la recette  de ces fins de matches épiques? N’empêche qu’il faut dans cet Euro retenir la leçon suivante : tant que l’arbitre n’a pas sifflé, un match n’est jamais terminé ?

Lionel Herbet