TRAIL : La revanche du trail de Cottenchy !

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La revanche du trail de Cottenchy !

Ma participation au trail de Cottenchy était comme une revanche sur le trail des « Hortillonnes » (Camon) de la semaine dernière. En effet, le 28 mai dernier, je n’ai pas réussi mon objectif de performance.

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Lors de la remise des dossards dans la salle communale, le CHU d’Amiens (organisateur du trail) nous offrait le café et les croissants. C’était l’occasion de vivre un moment de partage et de convivialité avec les amis coureurs. Mais le principal sujet restait « la météo » : Il y aura-t-il de la pluie lors de ce trail ?

Juste avant le départ, Lydie, une des organisatrices, s’improvise coach sportive pour proposer des exercices d’échauffements. Tout cela, dans une ambiance festive aux sons des musiques de « boite de nuit ». Dès 9h, me voici parti en compagnie des 170 autres participants pour une distance de 22km.

Les premiers kilomètres se passent plutôt bien. Je gère mon allure et surtout je ne tombe pas dans l’euphorie. Je prends mon mal en patience et attend mon heure. Quelques côtes bien longues font craquer les coureurs partis trop vite. Les passages dans les bois, assez techniques, font chuter quelques uns et la chaleur étouffante à raison des non-initiés. Mais pour ma part tout va bien, je passe à travers ces aléas et continue à gagner quelques places.

Après une boucle de 13km, nous revenons vers Cottenchy pour entamer la 2ème partie du parcours. Nous nous sommes retrouvés à l’arrière du peloton des coureurs du 9km (départ 10h), ce qui devenait difficile pour retrouver notre rythme. Hors, le soit disant problème devient un atout. Le fait de doubler les derniers du 9km procurait une certaine motivation et une énergie… Je me suis senti pousser des ailes, je ne me reconnaissais plus, je venais d’oublier mes 13km parcourus. Plus de douleurs, plus de fatigue et pour moi la course commençait.

Je zigzaguais entre les coureurs, je les encourageais, les motivais lorsque je les dépassais… Leurs encouragements m’aidaient à courir encore plus vite. Je survolais les flaques d’eaux, avalais les montées, et dévalais les descentes comme personne.

Après cette boucle de 9km, nous revenons vers l’arrivée et je continuais à doubler les copains du parcours de 22km. Je franchis la ligne d’arrivée en 1h42, ce qui me classe 27ème sur 170 arrivants. Les amis me félicitent. J’ai pu avoir de nombreux compliments : « Adilio la fusée, la torpille… ». J’étais fier de moi car j’ai réussi où j’ai échoué à Camon. Je suis en forme, l’entrainement paie !

Adilio SANCHES

Publié par Leandre Leber

Fondateur du média, journaliste curieux tant en photo qu'en rédaction. Les mots et les rencontres ont du sens.