Georges Gope-Fenepej l’attaquant qui marque avec le sourire
Avant le match du championnat National, ce vendredi à la Licorne, entre l’Amiens SC et Sedan, nous avons fait le point avec l’attaquant Georges Gope-Fenepej qui se montre catégorique : « Nous n’avons plus le droit à l’erreur ».
Auteur d’un doublé la semaine dernière à Luçon, Georges Gope-Fenepej a démontré qu’avec le retour des beaux jours, il était de nouveau irrésistible. De loin, le bonhomme préfère néanmoins se coltiner avec des défenseurs adverses plutôt que les représentants de la presse. Non pas qu’il n’entretient pas de bonnes relations avec les médias mais à vrai dire et il ne s’en cache pas, il n’aime guère s’exprimer devant un micro.
Et pourtant, quand vous le poussez un peu, quand vous commencez par lui parler du pays, de son oncle Robert DRAWILO qui a aussi porté le maillot de l’ASC voici un quart de siècle, son regard s’illumine quelque peu. Et puis arrive son mentor au club Yann KOMBOUARE qui est fils de Kanak mais selon Georges, n’est pas un véritable Kanak puisque né à Tahiti.
Bref, un entretien avec Georges Gope-Fenepej n’est jamais anodin. Il faut quand même quelques minutes pour le faire parler football, Amiens SC, attaques et buts. Après tout, il est venu à Amiens pour ça. Et l’entretien file évidemment sur la fin de saison de l’ASC…
« Maintenant, c’est exact, il faut confirmer la victoire de Luçon et démontrer que nous sommes toujours là. C’est difficile de prendre des points à domicile et nous n’avons plus gagné depuis décembre devant Strasbourg. Mais je fais confiance à la solidarité qui règne dans le groupe.
Pourquoi nous ne gagnons pas à domicile? C’est une très bonne question, répond-il à notre ami Antoine BAREGE de France Bleu Picardie et également attaquant dans son équipe de vétéran. Je pense que cela vient évidemment d’un manque d’efficacité et de finition devant le but. Et pourtant, nous avons des occasions mais voilà nous ne marquons pas. Alors qu’à l’extérieur, nous parvenons toujours à faire la différence. Nous sommes en effet très forts en contre-attaque avec trois avants qui vont très vite. Mais je le répète, il faut gagner…
Personnellement, je sais qu’il m’arrive de manquer de régularité. Il y a des jours où je suis bien et d’autres moins. Mais j’essaie toujours de me donner à fond pour l’équipe et le collectif. Mais je sais aussi que le jour où je suis moins bien, mes équipiers vont prendre le relais. Dans une équipe, c’est bien qu’il y ait des attaquants qui vont très vite. C’est notre force. La vitesse c’est important pour aller de l’avant. Jamais je n’ai joué avec deux flèches comme Jonathan et Aboubakar et qui ont aussi le physique. Ce sont des joueurs complets.
Nous n’avons plus le droit à l’erreur et plus le droit de concéder des matches nuls. Si nous vous voulons monter, il faut tout gagner. Ne comptons plus sur les autres mais sur nous. Et nous verrons à la fin. »
Lionel Herbet