Maryline Cheron «Jérémy est un gars généreux et fidèle»
A l’exception de Michel Chrétien, son entraîneur de toujours, qui mieux que Maryline Cheron pouvait évoquer la personnalité de Jérémy Stravius, triple champion de France à Montpellier et qui, surtout, vient de décrocher son billet pour les Jeux Olympiques de Rio. Maryline Cheron est actuellement secrétaire du comité de Picardie de natation, présidé par Henri Wachter après avoir longtemps occupé le même poste au club d’Amiens-Natation.
Lundi soir, Maryline tout juste de retour de Montpellier, était l’invitée de l’émission sportive de France Bleu Picardie « La Tribune » qui était animée par Antoine Barège. Maryline connait Jérémy Stravius depuis maintenant une petite dizaine d’années. Elle l’a vu arriver au club d’Amiens, grandir et surtout progresser à pas de géant. Au-delà de ses qualités intrinsèques de nageur, Maryline dépeint Jérémy de façon très précise et élogieuse :
«Quand il est arrivé chez nous, il venait d’Escarbotin où il avait débuté dans la piscine Tournesol. Il avait 19 ans et venait de passer son BAC. Avec tous ses titres, Jérémy est resté quelqu’un de simple, de généreux, de fidèle. On le dépeint comme timide mais ce n’est pas vrai. Il est toujours prêt à blaguer».
Maryline revient sur les championnats de France :
«Cela a commencé plutôt timidement mais dès le mercredi, il est entré dans le vif du sujet. Il a aussi voulu aller jusqu’au bout de ces championnats en disputant le papillon le dimanche.»
Evidemment, les résultats de Jérémy ont rejailli sur le groupe amiénois qui se trouvait à Montpelier. Pour être franc, Jérémy en a bluffé plus d’un à commencer Maryline.
«Jérémy a fait sauter un verrou psychologique», dit-elle. De son côté, Jérémy qui n’est pas un ingrat s’est déclaré «heureux que les gens soient fiers de lui». Il a même répété qu’il avait certes engagé un pari «un peu fou mais sensé».
On a évidemment posé la question à Maryline : Et maintenant ? Elle répond sans hésiter : «Jérémy est capable de tout. Il est irrésistible tout simplement».
Lionel HERBET