FOOTBALL : « Il faut toujours quelqu’un pour faire le travail ingrat »

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Samir Hénaini « Il faut toujours quelqu’un pour faire le travail ingrat »

Quand on interroge l’attaquant amiénois Samir Hénaini, on constate que c’est un garçon qui dit plus facilement « Nous que Je ». « J’œuvre toujours pour le collectif » tient-il à souligner. En général, il est en pointe et se trouve confronté à plusieurs défenseurs. D’où une tâche plus que difficile durant 90 minutes.

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Samir Hénaini est un joueur qui est indispensable à l’équipe mais  qui, pour des raisons X ou Y, n’a pas beaucoup joué des matches intégralement depuis le début de saison.Samir Hénaini  a souvent été remplaçant, remplacé mais la semaine dernière, à Marseille, chez le leader, il est resté 90 minutes sur le terrain. Cela ne lui était pas encore arrivé cette année et depuis le début de saison, c’était seulement la 5e fois qu’il jouait les 90 minutes (Orléans, les Herbiers, Sedan, Strasbourg). Et à chaque fois, des rencontres qu’a gagnées ou fait match nul l’ASC.

Alors, oui Samir Hénaini était un peu soulagé quand nous l’avons interrogé.
« Bien sûr que j’étais satisfait de prendre part au match et content de l’avoir gagné surtout devant ma famille qui n’a pas l’habitude de me voir jouer. Avant toute chose, il fallait que nous nous réconfortions dans le jeu, dans sa fluidité, ne pas prendre de buts même si, huit jours auparavant, contre Béziers, nous n’en n’avions pas encaissé. Nous sommes parvenus à battre le leader chez lui et bien sûr que c’est de bonne augure.

Je pense que ce qui a fait la différence à Marseille, c’est l’aspect psychologique. Nous nous sommes mis tous à œuvrer les uns pour les autres. Et ce sur 90 minutes. Ce n’était pas toujours le cas dans les matches précédents car nous n’étions pas constants dans nos efforts, que ce soit sur le plan offensif que défensif.

Nous jouions à l’extérieur et dans ce genre de match, il y a des rôles ingrats à remplir. Le coach me demande certaines choses et il faut donc se mettre au service du collectif et de l’équipe.

Cela me convient et c’est du reste mon état d’esprit. Je n’ai jamais joué ma carte personnelle et je sais que cela peut me jouer des tours. C’est fidèle à mon trait de caractère et je n’y ai jamais dérogé. Je me sens bien dans ma peau. Je travaille  et j’œuvre  avant toute chose dans l’esprit collectif et c’est comme çà finalement que les individualités ressortent en définitive. »

Lionel HERBET