FOOTBALL : Adenon ne connaît pas la défaite !

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Khaled Adenon, le seul joueur à ne pas connaitre la défaite

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Khaled Adenon, capitaine de l’ASC qui retrouvait sa place après deux mois d’absence, a  confirmé qu’il était le maillon indispensable et …irremplaçable de la formation amiénoise qui vient d’accéder au le podium.

Il y a comme ça, des signes qui ne trompent pas.

Prenons par exemple le cas de Khaled Adenon, le capitaine et surtout le défenseur central  de l’ASC. Absent des terrains (du moins avec l’ASC depuis la victoire contre Avranches le 6 novembre), Adenon a ensuite beaucoup manqué à son équipe.
Depuis deux mois, l’ASC était en effet privé de son capitaine, de ce joueur dont on se rend vraiment compte qu’il est important, qu’il est indispensable, qu’à partir du moment où il est … absent.
Durant ces deux mois,  Khaled Adenon a rongé son frein, continué à venir dans le vestiaire, à s’entrainer mais à ne pas pouvoir jouer et ce, en raison d’une vilaine blessure au talon.
Alors vendredi à Chambly, l’international béninois a retrouvé sa place dans la défense et son brassard de capitaine. Victorieux contre Avranches, Adenon l’était aussi à Chambly.
Et puis,  quand on consulte ses statistiques, on constate qu’Adenon n’était pas du déplacement à Belfort et qu’il ne jouait pas contre Châteauroux, ni Epinal, ni Colmar.  Bref, à chaque défaite de l’ASC, Adenon était absent. Conclusion, Khaled est irremplaçable.

Vendredi à Chambly, on a mesuré l’étendue de son talent, sa présence sur le terrain, son placement, son coup d’œil, sa façon de « sentir » le jeu  qui lui permet d’anticiper, de jaillir au bon moment pour repousser le danger mais aussi d’aller quelques secondes plus tard dans le camp adverse lorsqu’il y a  un corner ou un coup de pied arrêté.

Et puis, autre qualité d’Adenon, il sait mettre en valeur son partenaire, en l’occurrence Matthieu Fontaine qui lui aussi a réussi une partie exemplaire. C’est comme si ces deux joueurs ne s’étaient pas quittés et  qu’ils avaient joué la veille.
Khaled Adenon est donc très influent sur le jeu de son équipe, sur ses équipiers. Il nous semble qu’Adenon, c’est un peu comme l’était voici quarante ans, un certain Paul Imiéla. Leur registre est certes différent mais  chacun de son côté, est le vrai « patron » de l’équipe.

Longtemps, Adenon a apprécié ces moments de bonheur qui suivent une victoire.
Dans le vestiaire, il a  pris le temps de se doucher, de se rhabiller et il était le dernier à rejoindre le car.

Confidences de ce joueur protée et qui reste, néanmoins, très humble :
«Je reconnais qu’au plan physique, dans les premières minutes, c’était plutôt  compliqué. Mais au fur et à mesure, cela a été. Avec Matthieu Fontaine, nous nous sommes bien parlés et «secourus».
Nous n’avons pas encaissé de but et c’est l’essentiel. Je dois dire que durant ces deux mois, j’étais énervé de ne pas pouvoir donner un coup de main à mes équipiers. Le kiné a fait du bon travail. Ma rentrée m’a fait du bien mais aussi a fait du bien au groupe. Je n’ai pas douté de ma blessure. Je suis aujourd’hui guéri. Tant mieux. Nous avons gagné et j’oublie volontiers la fatigue.
Je ne suis pas encore revenu à 100% mais je vais continuer à travailler.  Maintenant, nous allons tout faire pour enchainer les victoires.»

Quant au Bénin, il a le temps d’y penser car à priori, le prochain match est prévu en mars.
Enfin, dernière précision : le jour où Adenon fait sa rentrée à Chambly, l’ASC accède au podium ce qui ne lui était plus arrivé depuis fort longtemps.

Lionel HERBET

Publié par Leandre Leber

Fondateur du média, journaliste curieux tant en photo qu'en rédaction. Les mots et les rencontres ont du sens.