Quand Thomas Monconduit parle de miracle
Pour lui, le nul arraché dans les arrêts de jeu samedi dernier par l’ASC à Orléans, est synonyme de victoire.
Entré en jeu en deuxième période, à la place d’Emmanuel Bourgaud (62e), Thomas Monconduit a en effet redonné espoir à son équipe lorsqu’il a décoché un tir d’une puissance inouïe à la 87e minute de jeu. « Quand je frappe, c’est pour marquer ».
Certes, le ballon a été légèrement touché au passage par Julien Ielsch mais ce premier but amiénois, celui qui a redonné espoir à l’équipe, nous l’attribuerons volontiers à Thomas. Garçon persévérant et qui était resté un an sans jouer, l’ancien joueur d’Auxerre retrouvait le groupe, huit jours après avoir évolué avec la réserve à Aulnoye.
Grosse qualité de Thomas, sa franchise. Devant les médias, il rectifiait .. le tir et avouait que le but, c’était Julien Ielsch qui l’avait marqué.
« D’abord, le but c’est pas moi qui le marque mais Julien Ielsch qui dévie le ballon. Sinon, le tir n’est pas cadré. Julien passe par là et dévie le ballon dans le but. Nous revenons de loin. Après le deuxième but d’Orléans, j’ai harangué mes équipiers. Je leur ai dit que ce n’était pas fini. Du reste, on sentait nos adversaires prenables. Il y avait des espaces dans le milieu. Il suffisait que nous jouions et que nous posions la balle. Il y avait ainsi des possibilités et nous sommes revenus au score.
« Je pense que c’est mérité. Nous avons été efficaces surtout offensivement et un peu moins défensivement. Surtout avons été soudés durant les vingt dernières minutes. Je le répète, nous avons changé 80% de l’équipe. Il nous manque encore des automatismes. Il ne faut pas s’inquiéter. Cela va venir. Mais je le reconnais, nous revenons de loin. Franchement, oui c’est un petit miracle. Ce point a la valeur d’une victoire. C’est la psychologie qui a pris le dessus. A 2-0, nous n’avions plus rien à perdre. Nous avons alors lâché les chevaux. Il aurait fallu le faire à 0-0.
« Personnellement, je monte en puissance. J’ai eu du mal au début mentalement et physiquement.
« J’ai joué en B pour prendre du temps de jeu et du rythme. Je l’ai fait avec plaisir et si je dois le refaire, il n’y aura aucun problème. Physiquement, je suis bien et dans trois semaines, ce sera le top.
« Pour conclure, il faut jouer et cela va venir peu à peu. Mais ne nous enflammons pas. Il faudra voir le prochain match à la maison et rééditer les vingt dernières minutes. Cela va passer par la volonté de jouer, celle de conserver la balle, du mouvement et surtout mieux se connaitre. Cela va venir. Et puis, il ne faut pas que l’enjeu dépasse le jeu»
Lionel HERBET