National- Apres Amiens SC- Strasbourg
Gope-Fenepej et Tinhan, les sprinters de l’Amiens SC.
Est-ce le meilleur match joué cette saison par les Amiénois?
Nous le pensons sincèrement tant les équipiers de Julien Ielsch ont su faire preuve d’une grande solidarité mais aussi d’une grande efficacité offensive. Mais à toutes ces vertus, il convient d’ajouter le grain de folie qu’a su afficher Georges Gope-Fenepej dont nous pouvons assurer qu’il va être l’attraction de la deuxième partie de la saison.
Du reste, au micro de Ma Chaine qui retransmettait en direct la rencontre, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, Raymond Domenech n’ avait pas caché qu’il avait beaucoup apprécié le jeu du Calédonien.
C’est du reste Gope qui est venu raconter en direct ses exploits et notamment ce deuxième but exceptionnel afin qu’il revienne sur son match. Et quel match!
En football, l’arme absolue au delà de l’efficacité, c’est la vitesse.
En première mi-temps, Ernest Seka a largement rivalisé avec Georges Gopé mais surement laminé physiquement, après le repos, le capitaine alsacien mais aussi toute la défense, ont explosé sous les coups de boutoir de Gope mais aussi de Jonathan Tinhan qu’il nous plait de comparer au Jamaicain Usain Bolt.
Tinhan, c’est le Bolt du football tandis que Gopé-Fenepej c’est cette folie qui nous le fait comparer aux joueurs brésiliens.
Le public de la Licorne a apprécié les exploits de ces deux attaquants bien aidés il faut le préciser dans son rôle de fixation par Samir Henaini. Après le match, d’anciens joueurs qui en ont vu des gestes techniques, nous affirmaient que le but de Gopé était digne de la … L1.
Alors maintenant, la question est de savoir si ce duo étincelant, brillant est capable de durer?
Laissons passer les vacances et dès la venue de Colmar dans trois semaines, le stade de la Licorne sera, sans nul doute, en pamoison et admiratif face à ces deux génies. Peut-être certains vous-ils nous prendre pour de doux rêveurs mais vendredi, nous qui fréquentons depuis un demi siècle Moulonguet et la Licorne, ce Georegs Gope-Fenepej, cela nous a rappelé le Polonais Hubert Skupnik qui faisait tourner en bourrique les défenseurs adverses, contraints souvent à commettre l’irréparable, c’est à dire la faute sanctionnée le plus souvent d’un penalty.
Lionel Herbet