COURSE À PIEDS : Bastien Keller : « Ce qui ressort après la course, c’est que les gens sont contents »

semi-marathon de la coulée verte, adilio sanchez
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Alors que se tient ce dimanche matin le semi-marathon de la Coulée Verte, Bastien Keller, membre d’Esprit Run, le club organisateur de la course, nous a accordé un entretien.

Bonjour, tout d’abord, pouvez-vous nous présenter le semi-marathon de la Coulée Verte et le contexte de sa création ?

« C’est la 11ème édition cette année. Il a été initié par le premier président du club Esprit Run. C’est une distance qui n’est pas tellement proposée aux coureurs de la région. Des semi-marathons, il n’y en a pas beaucoup dans le département. L’idée c’était d’ajouter cette distance au calendrier des coureurs. Et puis, c’est une course qui fonctionne bien donc on la re-propose chaque année à la même période, la mi-mars. »

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Quelle évolution a connu cette course depuis ses débuts ?

« On n’a toujours proposé qu’une distance, le 21,1km, le semi-marathon. En revanche, on cherche chaque année à ajouter quelque chose. On a ajouté la garderie, on a proposé des consignes. On a des petites conditions d’accueil qui sont meilleures chaque année. Et puis, nous avons toujours une organisation très carrée, ce qui est notre point fort. Et donc on a de plus en plus de monde. »

Justement, quel est l’engouement, en général, autour de cet événement ?

« Cette année, par exemple, c’est une belle année. Il y avait 1 000 dossards en vente et le dernier a été vendu il y a trois quarts d’heure (entretien réalisé mercredi à 16h30, ndlr). On avait même vendu 1 200 dossards il y a trois ans de cela, pour l’édition 2016. On a décidé par la suite de réduire à 1 000 dossards pour favoriser l’accueil et donc cette année on a vendu les 1 000. Il n’y a pas beaucoup de semi-marathons dans le département sur la saison donc je pense que l’engouement est aussi autour de cette distance.

Et puis après, je pense, sans s’envoyer des fleurs, pour la qualité de l’organisation. C’est souvent ce qui ressort après la course, que les gens sont contents parce que la course est bien organisée, parce que les ravitaillements étaient bons, parce que le parcours était bien. C’est un parcours très plat, très performant donc ça attire pas mal de gens. »

Quelle importance a ce semi-marathon et quelle peut-être votre ambition à cet égard, notamment d’un point de vue national ?

« Nous sommes labellisés avec un label régional que nous avons depuis déjà plusieurs années. C’est un label FFA, c’est un gage de bonne organisation pour les coureurs qui se présentent puisque pour obtenir le label il faut forcément garantir beaucoup de choses sur la qualité du balisage, du mesurage du parcours, du chronométrage. C’est quelque chose qui est en place depuis très longtemps.

Prétendre à un autre label, ce serait compliqué parce qu’il faudrait que l’on ferme complètement la route pour avoir un label national et puis il faudrait être en mesure d’accueillir beaucoup plus de coureurs. On n’est pas sûr que le site puisse y prétendre. Pour l’instant avoir un label régional et être reconnu comme un des semi-marathons les plus importants des Hauts-de-France, c’est déjà pas mal. »

Morgan Chaumier

Crédit photo : Adilio Photo

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