TOMMY GIROUX : « Pas de finale si tu ne te concentres pas sur la demi-finale ! »

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Alors que les Gothiques se rendent à Paris aujourd’hui, Tommy Giroux nous a accordé une interview avant le départ de l’équipe pour la capitale. Le meilleur pointeur amiénois se projette sur ce Final Four avec un mélange d’excitation et de sérénité.

La demi-finale c’est déjà demain, comment tu l’abordes ?

Je l’aborde comme un match de playoff, c’est un match sans lendemain. C’est une rencontre où tout le monde peut gagner, c’est 60 minutes de jeu intense, et il faut s’assurer que ça soit nous qui sortions avec la victoire.

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C’est important de rester « focus » sur le match de demain, sans penser à la finale ?

Oui absolument, il n’y a pas de finale si tu ne te concentres pas sur la demi-finale, c’est un match à la fois ! C’est la demi-finale qu’il faut aborder en premier, et puis ensuite, après les 60 minutes, on pourra commencer à penser au lendemain.

« Ne pas changer notre manière de jouer »

On change ses habitudes à l’approche d’un grand rendez-vous comme celui-ci ?

Non non, pas du tout, il ne faut pas changer nos habitudes. Il faut se préparer comme nous sommes habitués à le faire, pour un gros match important. Comme je l’ai dit auparavant  c’est comme un match de playoff, donc ce sont des matchs avec plus d’excitation et encore plus d’enjeu. Pour nous c’est plus intéressant à jouer et puis plus motivant encore.

Quelles sont les « clés » pour l’emporter dans ce genre de rencontres ?

C’est de jouer notre jeu à nous, ne pas changer notre manière de jouer. Il faut mettre l’intensité que l’on est supposés mettre à chaque rencontre, jouer tous en ensemble en unité de 5 et ça devrait bien aller. Nous avons réussi à battre des grosses équipes comme ça donc c’est notre solution à nous. 

Malgré le classement en Magnus, il ne faut pas se croire favori en coupe ? 

Comme je l’ai dit c’est un seul match. Parfois, tu peux être favori sur une série de 7 matchs de playoff et là « le côté favori » peut jouer, mais sur un match c’est différent. Là il faut mettre toute son intensité sur 60 minutes et tout donner. Il ne faut surtout pas penser qu’être « favori » puisse te faire gagner. 

« Ces matchs là sont vraiment plus motivants et tellement intéressants à jouer ! »

Il y a la perspective d’un « titre » ce week-end, tu en as déjà gagné ?

Comme ce sont mes 2 premières années en professionnel avec Amiens je n’ai jamais remporté de titre dans le monde « pro ». Mais j’avais remporté des titres auparavant, titre universitaire, un titre avant les juniors ou encore une médaille de bronze aux championnats du monde universitaire. 

Tu sais donc comment gérer ce genre de match à part ?

Oui oui, ce n’est pas notre premier match comme ça devant autant de monde. Pour la majorité des Canadiens nous avons déjà joué des rencontres devant plus de 10 000 personnes et dans des gros matchs importants. Ces matchs là sont vraiment plus motivants et tellement intéressants à jouer ! 

Pour finir, si je te dis que dimanche il y a la possibilité de soulever une coupe…

Et bien c’est un objectif…c’est un objectif c’est sûr. Mais demain quand on mettra les pieds sur la patinoire il faudra penser au match contre Strasbourg et ne surtout pas penser à lever le trophée, parce qu’il est loin d’être acquis encore. Pensons d’abord au match de demain !

Propos recueillis par Quentin Ducrocq

Crédits photos Jerome Fauquet/Roland Sauval Gazettesports.fr

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