Malgré la spirale négative actuellement traversée par l’Amiens SC, Gaël Kakuta demeure optimiste avant la réception de Bordeaux, au stade Océane du Havre.
Comment appréhendez-vous ce match à domicile délocalisé au Havre ?
Ce n’est pas si loin de cela, les deux heures de bus vont passer vite. On a fait le maximum pour bien se préparer et valider cette semaine de travail par un bon résultat. Le football est fait de bons et de mauvais moments, il faut l’accepter. Malgré les mauvais résultats, il n’y a aucun problème au sein du groupe.
Doit-on s’inquiéter pour Amiens ?
On n’a joué que neuf matches, il en reste une trentaine. On est encore en début de saison, On manque de réussite, c’est une certitude. On se remet en question et on fait tout pour remédier à cela.
Par quoi cela passe-t-il ?
Par le travail ! On travaille à l’entraînement. On a des occasions en match, il est vrai que l’on ne parvient pas à les concrétiser mais on ne baisse pas les bras. Chacun sait ce qu’il doit faire et tente de progresser dans les domaines où il doit s’améliorer. Il y a beaucoup de nouveaux dans le groupe, dont des joueurs étrangers qui ne parlent pas du tout le français. Cela prend donc un peu de temps mais cela finira par payer.
Vous pensez donc qu’Amiens a le potentiel pour faire mieux…
Exactement. On a un bon groupe, on manque de réussite mais il ne faut pas tout remettre en cause. On peut faire une bonne saison. Il ne faut pas oublier que le club découvre la Ligue 1 pour la première fois de son histoire, c’est donc un peu difficile pour tous ceux qui n’ont pas vécu ce genre de situation. Je suis confiant, j’ai confiance en mes coéquipiers, je sais que la prochaine victoire va nous mettre sur une bonne lancée.
Vous parlez de réussite. Celle-ci doit également se provoquer en se montrant peut-être un peu plus entreprenant offensivement parlant…
La différence se fait sur l’efficacité. Toulouse a eu peu d’occasions la semaine passée mais a converti une d’entre-elles. C’est vraiment ce qui nous manque aujourd’hui. On fait donc tout à l’entraînement pour se retrouver dans des situations avec du nombre devant le but pour éviter de frapper de très loin. Je trouve que l’on a fait un bon travail sur ce point cette semaine, j’espère que ça finira par payer sur ce match.
Bordeaux est un adversaire de premier plan avec un joueur au-dessus du lot…
Au-delà de Malcom, il y a des joueurs de très haut niveau. Il suffit que Bordeaux arrive dans un mauvais jour et, que pour notre part, on soit dans un bon jour, pour que l’on parvienne à créer la surprise. On a su le faire contre Nice.
Ces derniers jours, vous êtes-vous dit : « qu’est-ce que je suis venu faire dans cette galère » ?
Pas du tout. Je sais où je suis, je ne regrette pas mon choix. Cela ne se passe pas bien mais, comme vous pouvez le voir sur mon visage, je suis confiant. Je sais que cela va s’améliorer. Il y a des moments difficiles, il faut savoir être solidaires et garder confiance en nous.
Est-ce un handicap de jouer un match à domicile au Havre ?
Pas du tout. Je ne vois pas en quoi ce serait un handicap, on va faire comme si on jouait à l’extérieur. On va dire que c’est une semaine Champion’s League avec trois matches à l’extérieur.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Panoramic
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