Aude Mondouet : « Il y a le bon et le mauvais stress »

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Aude Mondouet : Il y a le bon et le mauvais stress

Qui n’a jamais eu cette petite boule au ventre, celle qui vous enlève une partie de vos moyens, avant un match, que vous soyez sportif professionnel ou amateur ? C’est ce qu’on appelle le stress et, dans le sport, ce phénomène est étudié par des spécialistes depuis seulement quelques années.

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Ces derniers jours, le comité départemental olympique de la Somme a organisé un colloque sur le thème de la gestion du stress, avec pour intervenante Aude Mondouet. Aude Mondouet est Amiénoise et a fait toutes ses études à Amiens. Elle est professeure en activité physique adaptée, spécialiste en réhabilitation et sur le vieillissement. Elle est aussi naturopathe. Celle-ci a non seulement, entretenu l’auditoire sur la gestion du stress mais aussi sur son rapport avec l’alimentation.

« D’abord, il y a le bon et le mauvais stress, affirme en préambule Aude Mondouet. Le bon stress, c’est celui qui va nous faire monter l’adrénaline et nous donner l’envie d’avancer et la volonté de gagner, en sachant quand même, que tout le monde ne peut pas être premier. A l’inverse, le mauvais stress, c’est celui qui va nous faire paniquer, perdre nos moyens. Le but est donc d’agir afin de diminuer le stress et d’être en mesure d’avoir de meilleures capacités. Nous ne sommes pas tous égaux devant le stress. Certaines personnes par nature seront plus stressées que d’autres. »

De plus, le stress est plus ou moins déterminant selon que l’épreuve est courte ou pas. Ainsi, en athlétisme, un coureur de 100m n’abordera pas le stress de la même manière qu’un spécialiste de fond. Le rôle de l’entraineur est ainsi important car il doit faire en sorte de ne pas créer de mauvais stress avant et pendant la compétition. C’est tout un travail sur la visualisation et la respiration.

Autre facteur important et pouvant avoir une influence sur le stress : l’alimentation. « Celle-ci a un impact sur la gestion du stress, au niveau digestif, voire du mental et elle peut amener une fatigue physique » conclut Aude Mondouet.

Lionel Herbet

Publié par La Rédaction

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