Sébastien Léraillé : « A Ailly sur Somme, nous nous réfugions dans le travail »

Sébastien Léraillé : « A Ailly sur Somme, nous nous réfugions dans le travail »

Sébastien Léraillé a longtemps joué attaquant et, partout où il est passé – à Abbeville, Dieppe, les Hospitaliers d’Amiens – il avait l’habitude de marquer des buts.

Aujourd’hui, il est entraineur et après Doullens, il est à la tête d’Ailly sur Somme qui évolue en CFA 2. Or, cela fait plusieurs matches qu’Ailly sur Somme se montre incapable de marquer un but, comme cela est arrivé samedi dernier, lors de la venue de Roye-Noyon.

Lundi soir, Sébastien Léraillé était l’invité de l’émission la Tribune sur France Bleu Picardie, animée comme, il se doit, par Mathieu Dubrulle. Sébastien Léraillé a été recruté l‘été dernier par Roger Caulier, président emblématique du club mais qui est décédé subitement à l’automne dernier. Une lourde perte pour Ailly car Roger Caulier était incontournable. Il faisait tout au club et quand il est parti, dans un premier temps, le club a accusé le coup mais les dirigeants ont su, ensuite faire bloc. Sébastien Léraillé a tenu à souligner le travail fourni par l’ensemble des dirigeants. « Il faut les féliciter car rapidement, ils ont pris leurs responsabilités. Je leur adresse un vrai coup de chapeau ».

En résumé, le club sur le plan administratif est sur de bons rails. Dommage qu’au plan sportif, en dépit de l’arrivée d’Abdellah Kharbouchi, la grave blessure de Chirel NGassoko, constitue une lourde perte. L’objectif pour Sébastien Léraillé, son adjoint Stéphane Racine et l’équipe, est d’assurer le maintien. C’est possible mais évidemment, il va falloir trouver la solution pour marquer des buts. Sébastien Léraillé aimerait évidemment poursuivre l’aventure avec Ailly. D’abord, il possède le diplôme fédéral qui est obligatoire en CFA 2 mais il reconnait qu’il a plutôt l’âme d’un formateur. En attendant, à Ailly sur Somme, on sait ce que cela signifie : relever les manches.

« Nous nous réfugions dans le travail, dit-il. Cette saison est fatigante mais je vous assure aussi, que pour moi, elle est enrichissante ».

Lionel Herbet