[HALTEROPHILIE] Un sport-études avec succès !

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Lutricia Arnould et Benjamin Pedriak mènent avec succès sport et études

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« Je leur souhaite de continuer dans ce cheminement vers les objectifs qui sont la réussite  sportive et que parallèlement, ils  réussissent  sur le plan professionnel et familial.  Savoir mener de pair  les deux tableaux, ce n’est pas donné à tout le monde ».

Voilà ce qu’a déclaré Rolf Maier, l’ancien Conseiller technique régional d’Haltérophilie et double sélectionné pour les Jeux Olympiques aux deux jeunes espoirs du Koala Club de Villers Bretonneux qui venaient de recevoir le challenge Brandicourt : Lutricia  Arnould et Benjamin Pedriak.

. Organisée par le comité départemental olympique  et sportif, cette sympathique réception s’est déroulée à Villers Bretonneux en présence de personnalités du CDOS, de la mairie de Villers et de la jeunesse et les sports.

Ces deux espoirs du Koala Club de Villers Bretonneux, champions de France cette année dans leur catégorie d’âge et de poids, incarnent à merveille cette jeunesse sportive qui ne veut pas lâcher la proie pour l’ombre.  En ce sens que l’haltérophilie  est un sport tellement ingrat qu’il est prudent de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier. Le sport, c’est bien mais il ne faut jamais oublier les études et l’avenir professionnel.

« J’ai commencé par pratiquer la gymnastique et on m’a poussé à venir vers l’haltérophilie afin de me muscler, indique Lutricia Arnould.  J’ai alors arrêté  la gym pour me consacrer exclusivement à l’haltérophilie. J’ai trouvé une ambiance conviviale. C’est un sport dans lequel on apprend à se dépasser. Et puis, je n’aime pas trop les sports collectifs car je crains de m’énerver sur les autres alors qu’en haltéro, c’est à moi que je dois m’en prendre.

« Actuellement, je suis en Terminales au Lycée Michelis à Amiens et je veux être plus tard professeur d’allemand.

Quant aux Jeux, bien sur qu’ils me font rêver mais je pense d’abord aux études. »

Quant à Benjamin Pedriak, lui aussi n’oublie pas les études.

« Personnellement, j’ai commencé par jouer au tennis de table. Mais un ami m’a montré l’haltérophilie alors que j’étais en 6e. Il m’a demandé de venir avec lui dans la salle. L’adversaire, ce n’est pas que la barre. Il y a aussi des adversaires qu’on veut dépasser et qu’on veut battre.

«Je suis né ici à Villers et cela a facilité mon choix. Au niveau des études, je suis au Lycée Edouard Branly à Amiens  en Terminales. Plus tard,  j’aimerais intégrer l’INSEP à Paris. Les Jeux, j’y pense évidemment soit  ceux de 2020 ou 2024. »

Lutricia et Benjamin gardent donc les pieds sur terre.

Lionel Herbet