[FOOTBALL] Un nul « victorieux »

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Pélissier est fier de ses joueurs »

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Il s’en est passé des choses vendredi soir sur le terrain de Béziers au cours d’un match qui a eu pour vedette, le 23e homme, en l’occurrence l’arbitre. Celui-ci a joué un rôle capital et il aurait pu « offrir » la victoire à la formation biterroise, ne serait-ce qu’en sifflant ce penalty imaginaire que même l’entraineur local Xavier Collin trouvait « immérité ».

Voilà encore une polémique de plus à inscrire dans le dossier arbitrage. Il ne se passe pas une semaine sans que les arbitres ne se manifestent de triste façon et pas seulement en National puisqu’il nous reviennent les mêmes constatations sur le CFA. Aujourd’hui, les jeunes arbitres se comportent sur un terrain comme les jeunes gendarmes font de la répression sur les routes. Avec eux, pas de dialogue, ni d’échanges verbaux comme cela se passait jadis. Mais où sont les Vautrot et autre Wurtz ?

Les jeunes sanctionnent à tout va, ils sortent leurs cartons comme le milliardaire sort de sa poche, les billets.

L’ASC a été privé au bout d’une demi heure de son défenseur Alioune Ba. Il est difficile de se prononcer tant il y avait du monde dans la surface. Mais expulsé directement, Alioune sera évidemment suspendu vendredi prochain mais il risque un ou deux matches de suspension en plus.

Quant au pénalty sifflé contre Régis Gurtner, il n’y a aucune équivoque. Le gardien amiénois joue le ballon et non l’attaquant adverse. Le pénalty n’est donc, pas logique mais ce n’est hélas pas la première ni la dernière fois, qu’un arbitre sifflera ce genre de penalty.

A l’arrivée, les équipiers de Khaled Adenon ont ramené un point comme il l’avait fait quinze jours auparavant à Orléans. Christophe Pélissier ne cache pas son sentiment : il a aimé la prestation de son équipe.

« Je suis fier de mes joueurs. Noussommes passés par tous les sentiments dans ce match. Je retiens cla réaction des joueusr et ce qu’ils ont produit. Ensuite, on a vu les limites et les incompétences de l’arbitrage. C’est très frustrant car c’est une seule personne qui nous enlève la victoire. C’est trop gros pour être vrai. Il y a des moments où c’est difficile de se contenir. Je vais surement prendre un rapport. Sur le penalty, on voit que Régis sort et joue le ballon. L’arbitre lui reproche d’être sorti avec trop d’implication. Le juge de touche lui dit pourtant que Régis joue bien le ballon mais il laisse au central le soin de décider. Juste avant sur un centre aérien, Régis se fait bousculer en l’air mais cette fois, l’arbitre ne siffle rien. Nous menons 1-0, nous avons une balle de 2-0. Nous défendons bien et nous sommes solidaires. Béziers se heurte à un mur et nous savons que nous aurons des contres. Mais l’arbitre d’un seul coup, nous enlève tout. A 2-1, nous avons des forces incroyables pour arracher le nul. Oui je le répète je suis très fier pour tout ce qu’ils ont fait.

« C’est un bon point de pris car nous aurions pu connaître un scénario catastrophe. Mais les joueurs ont affiché un très bon état d’esprit. Je pense que c’est mieux qu’à Orléans car nous avons joué une heure à dix. Nous avons su bien défendre. Nous avons été à la fois solidaires et compacts. Nous avons été très costauds ».

Revenus à Amiens samedi après-midi, les Amiénois vont bien se reposer ce week end avant de reprendre l’entrainement lundi matin.

« Nous allons nous préparer pour recevoir le leader, poursuit l’entraineur amiénois. Cette équipe de Marseille Consolat a gagné trois fois à l’extérieur, à Sedan, Chambly et à Chateauroux. Marseille n’est pas leader par hasard dans ce championnat qui est serré et homogène. »

Lionel HERBET